Le
procès est actuellement en cours mais leur acte peut-être expliqué car ils ne supportaient pas de voir la souffrance de leur mère. Explication…
Un frère et une sœur ont tenté de tuer leur mère avec des somnifères
En décembre 2017, une agente administrative dans le milieu scolaire âgée de 57 ans et son frère, un ouvrier âgé de 47 ans ont tenté de tuer leur maman qui était en grande souffrance après avoir subi deux accidents vasculaires cérébraux (AVC).
Ce soir-là, après avoir eu l’autorisation de sa sœur, le frère lui a administré une dose de somnifères afin qu’elle repose en paix et arrête de souffrir. Leur mère demandait régulièrement à ce qu’ils mettent fin à ses jours.
Cependant, après avoir passé une nuit sans dormir, ils sont revenus à la maison où habitait la maman et l’ont trouvé encore vivante. Ils ont aussitôt appelé les secours afin de la prendre en charge sauf que la quantité avalée était si faible qu’elle n’avait pas besoin d’être hospitalisée.
Le frère et la sœur en ont profité pour avouer leur geste aux secours qui ont juste noté l’information…
Leur tentative n’ayant pas marché, leur maman souffre encore énormément…
Néanmoins, quelques jours plus tard, la vieille dame a dû être hospitalisée pour d’autres soucis de santé et à ce moment-là, les secours ont averti la gendarmerie que le frère et la sœur ont tenté de tuer leur mère quelques jours plus tôt.
Ils ont donc été convoqués devant la justice afin d’expliquer leur geste. Pour leur avocat, Maître Cédric Moisan: « Ils ne s’expliquent pas pourquoi ce soir-là ils ont été plus sensibles à sa souffrance. Ils disent qu’ils n’ont pas eu besoin d’en parler mais ce geste leur a pris beaucoup de force. »
La maman, très souffrante depuis son AVC de 2012 et celui de 2017, demandait à quitter ce monde à plusieurs reprises à ses cinq enfants car elle n’en pouvait plus de voir son état de santé se dégrader aussi rapidement.
Maintenant âgé de 84 ans, elle est restée paralysée avec d’importante douleurs.
Pour le jugement, aucun membre de cette famille originaire de Bayeux, dans le Calvados, ne s’est constitué partie civile car même si tout le monde ne soutient pas leur geste dans la famille, ils estiment qu’ils ont agi par amour.
Le frère et la sœur ont bénéficié d’un aménagement de leur peine qui leur autorise de voir leur mère, et ils vont la chérir presque tous les jours…
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