Bailey Cooper, neuf ans, savait qu’il allait mourir de la maladie contre laquelle il se battait depuis 15 mois, mais il était déterminé à prendre dans ses bras son nouveau petit frère ou sa nouvelle petite sœur qui devait naître.
Contre toutes attentes, c’est effectivement ce qu’il fera, décidant même du prénom du nouveau-né. Il est malheureusement mort peu de temps après.
Bailey est tombé malade pour la première fois à l’été 2016 et après une série de tests en septembre, on lui a diagnostiqué un lymphome non hodgkinien en phase 3, qui se développe dans le réseau des vaisseaux et des glandes du corps.
Un traitement a été lancé, et le jeune garçon est même entré en rémission en février 2017. Mais il fera une rechute qui l’entraînera à débuter une nouvelle chimiothérapie.
« Les médecins nous ont dit que même s’il survivait, les effets à long terme dureraient pour le reste de sa vie « , a déclaré son père Lee.
« Il a eu une greffe de cellules souches. Nous devions essayer tout ce que nous pouvions. »
En juillet, Bailey entre en rémission, mais celle-ci est de courte durée puisqu’en août la famille apprend que le cancer est réapparu et qu’il s’est répandu rapidement dans la poitrine, les poumons, le foie et l’estomac de Bailey. Il n’y avait plus rien a faire selon les médecins.
À ce moment-là, les parents de Bailey, Rachel, 28 ans et Lee, 30 ans, attendaient un troisième enfant. Lorsqu’ils ont appris que c’était une petite fille, c’est Bailey qui a choisi son prénom : « On devrait l’appeler Millie » dit-il à ses parents un jour sur le route pour l’hôpital.
« Les docteurs ont dit qu’il allait mourir avant la naissance de Millie. » raconte son père. « Mais il est resté, il s’est battu […]. »
Rachel a dit : « Nous ne pensions pas qu’il tiendrait aussi longtemps, mais il était déterminé à rencontrer Millie. C’est arrivé à la fin novembre et Millie est née. Il l’embrassa et fit tout ce qu’un grand frère ferait : la changer, la laver, lui chanter une chanson. »
Le garçon est mort la veille de Noël.
Sachant qu’il était mourant, Bailey avait pris quelques dispositions. Il a planifié ses propres funérailles et a demandé à ce que tous les invités portent des tenues de super-héros.
À ses parents, il leur à dit : « Vous n’avez le droit de pleurer que 20 minutes. Il faut que vous preniez soin de Riley et Millie. »
La famille savait que Bailey avait peu de chances de survivre pour célébrer Noël, mais l’encouragea à écrire une liste de cadeaux qu’il aimerait recevoir. Mais ses parents ont remarqué qu’ils semblaient avoir été choisis en pensant à son frère cadet, Riley, 6 ans.
Sa famille gardera un souvenir ému de leur fils : « Bailey a gardé le sourire tout du long. Il faisait des grimaces et faisait rire les gens, même s’il souffrait tellement. »