Le nouveau maire assermenté d’une ville de l’État d’Oaxaca, dans le sud du Mexique, se rendait à sa première réunion officielle à l’hôtel de ville, mardi, lorsqu’il a été tué par un groupe d’hommes armés, selon des informations.
Alejandro Aparicio Santiago – membre du Mouvement National de Régénération – venait d’entrer en fonction à Tlaxiaco quand il a été attaqué.
Le gouverneur Alejandro Murat a promis une enquête approfondie et a déclaré qu’un suspect était déjà en détention. Quatre autres personnes ont été blessées dans l’attaque.
María Ascención Torres Cruz, autre personnalité politique du parti du président Andrés Manuel López Obrador, a été tuée dimanche dans l’État de Morelos.
Le gouvernement de l’Etat a annoncé la mort sur Twitter, en écrivant « Que en paz descanse » – en espagnol pour « Reposer en paix », selon NPR.
L’exercice d’une charge publique peut être très périlleux dans certaines régions du pays. Entre septembre 2017 et août 2018, 175 hommes politiques ont été assassinés, selon la société de conseil Etellekt.
Obrador, qui a fait campagne sur un programme de rétablissement de l’ordre, a formé une garde nationale et a voyagé avec une sécurité légère – à bord d’une Volkswagen avec seulement des citoyens non armés offrant une protection, a rapporté la NPR.
Une analyse du magazine The Economist a révélé que les maires du Mexique étaient souvent pris pour cible après avoir réprimé la corruption et la criminalité locale, ou parce qu’ils étaient parfois du côté des cartels de la drogue et étaient poursuivis par leurs rivaux.
A Oaxaca, où les gangs sont faibles, des maires ont été tués dans des conflits fonciers.