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Un malade en phase terminale a choisi de « mourir avec dignité » lors d’une cérémonie après avoir épousé son partenaire

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Des photos déchirantes montrent les moments tristes de la soirée suicide d’un patient atteint d’un cancer en phase terminale.

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L’homme de 75 ans a épousé son partenaire, a dit un dernier au revoir à ses amis, a écouté de la musique et de la poésie, puis a mis fin à ses jours avec une injection mortelle.

Le suicide a été légalisé en vertu de la loi sur la Mort avec Dignité de l’État de Washington aux États-Unis.

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Robert Fuller, 75 ans, a rendu son dernier souffle dans son appartement à Seattle. Il a mis fin à ses jours en prenant une injection mortelle contenant une forte dose de somnifères mélangés à du Kahlua.

Avant de «mourir dans la dignité», M. Fuller a épousé son compagnon Reese Baxter-Fuller et a partagé les expériences de sa vie avec de vieux amis.

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M. Fuller a été diagnostiqué avec une forme de cancer à croissance extrêmement rapide il y a quelques mois à peine.

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Au lieu d’opter pour la chimiothérapie et se donner une dernière chance de vivre, le vieil homme a décidé de bénéficier de la loi sur le suicide assisté de son État.

À la date choisie, sa famille et ses amis sont venus partager ses derniers moments. Plus tard dans la journée, M. Fuller a reçu un cocktail de somnifères et d’alcool pour l’envoyer dans un sommeil éternel.

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Après avoir obtenu sa demande de suicide en vertu de la nouvelle loi, M. Fuller a dû trouver une pharmacie disposée à lui fournir les «médicaments» prescrits, qui lui ont coûté environ 400 €.

Selon la loi, M. Fuller devait s’administrer lui-même la dose mortelle.

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Sur les 50 États américains, neuf ont appliqué la loi sur la «mort dans la dignité» et l’État de Washington en fait partie. Cette loi permet aux malades en phase terminale de mettre fin à leurs vies et d’épargner toute la douleur et l’agonie qu’ils vivent.

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M. Fuller, qui a longtemps vécu avec le Sida, a travaillé comme infirmier pour aider les alcooliques et les toxicomanes à se rétablir.

Lorsque M. Fuller a appris le type de cancer dont il souffrait et son ampleur, il a refusé de se faire soigner. En tant qu’infirmier, il avait déjà vu des personnes vivant dans les mêmes conditions vivre des jours terribles et avoir une mort douloureuse.

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Certaines des personnes qui se sont réunies à sa dernière soirée étaient les alcooliques et les drogués qu’il avait aidés au cours de sa vie.

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M. Fuller a également invité des photographes et des journalistes locaux à couvrir ce moment. Il a dit aux gens qu’il était impatient de mourir depuis des années.

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M. Fuller avait vu des amis mourir dans la douleur liée au Sida. Heureusement, lui a survécu jusqu’à ce qu’il devienne légal d’opter pour une mort pacifique plutôt que pour une vie angoissante.

Le jour J, il a passé plusieurs heures à discuter avec des amis et à profiter de sa fête du suicide avant d’annoncer qu’il était prêt à partir.

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En frappant le plafond avec sa canne, il a dit: « Je suis prêt à partir. Je suis fatigué. »

Il est allé dans sa chambre et a invité toutes les personnes présentes à se joindre à lui au moment de son décès.

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Son mari, qui venait tout juste de l’épouser, l’a soutenu pour entrer dans la pièce pendant qu’un violoniste interprétait Ave Maria et Amazing Grace à l’arrière-plan.

Les gens se sont rassemblés dans la pièce et ont posé leurs mains sur son corps lorsqu’il a donné son dernier souffle.

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Avant de partir, il a dit aux personnes présentes dans la pièce: « Je suis toujours là. » Et peu de temps après, il n’était plus là.

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