Un père dévasté s’est suicidé au milieu d’une bataille acharnée avec son ex-femme concernant la garde de leur enfant.
Son ex-femme lui ayant interdit de voir sa petite fille.
Christopher Brown, âgé de 26 ans et qui dirigeait sa propre entreprise de construction, risquait une peine de prison après avoir enfreint une ordonnance du tribunal qui lui interdisait d’entrer en contact avec la mère de son enfant.
La bataille acharnée pour la garde de l’enfant et l’interdiction de voir sa propre fille ont eu des conséquences néfastes sur la santé mentale de M. Brown. Il était de plus en plus déprimé et désespéré.
Selon certaines informations obtenues auprès de sa famille, M. Brown se plaignait de l’absence de droit de visite après que la mère de son enfant l’ait sorti définitivement de sa vie.
«Une autre année, un autre sourire, mais pas pour moi pendant un moment», a écrit l’homme sur Facebook lors du Nouvel An.
«Les larmes coulent, je peux endurer un peu plus de peine et de chagrin si c’est pour voir ton sourire juste un instant.»
«Je me battrai pour le plaisir de ton contact réconfortant. L’année prochaine, nous sourirons sans crainte. Je t’aime bébé. Tu manques tellement à papa.»
Deux mois plus tard, le père désespéré a été arrêté après avoir contacté son ex-femme pour qu’elle le laisser voir leur petite fille. Pour avoir enfreint la décision du tribunal, il a également été condamné à une peine de prison et devait comparaître devant le tribunal le 5 juin.
«La mère a emmenée leur fille à Sunderland au Royaume-Uni et Chris avait des droits de visite restreints. Le contact se faisait principalement par l’intermédiaire de la mère de Chris, mais il était supervisé», a révélé le beau-père de M. Brown.
«Au début, il s’inquiétait des magistrats, mais il a ensuite appris qu’ils allaient appeler son ex-femme au tribunal. On lui a dit que les choses se présentaient bien pour lui.»
«On lui a dit qu’il risquait six mois de détention. Mais une fois qu’il a vu son avocat, il a découvert qu’elle était appelée au tribunal et qu’ils avaient examiné les preuves sur son téléphone. Les choses semblaient aller mieux pour lui. Mais le contact avec sa fille était la principale raison pour ce qui s’est passé.»
Comme l’a souligné le beau-père, Anthony Cummings, les affaires de M. Brown se portent bien malgré quelques petites dettes.
«Je ne pensais pas qu’il se suiciderait. Il y avait des moments où il était vraiment heureux et d’autres fois où il était mal. Mais la veille et la semaine précédent son suicide, il n’y avait absolument aucun signe», a-t-il admis.
Néanmoins, la bataille pour la garde de sa fille était supérieure à ce que M. Brown pouvait supporter. Il a mis fin à ses jours en se pendant et en laissant derrière lui une note de suicide touchante.
«Christopher Brown avait déjà reçu un diagnostic de trouble de stress post-traumatique. Il avait déjà tenté de se suicider à plusieurs reprises et on lui avait prescrit des antidépresseurs. Le 26 mars à 8 heures du matin, ses parents ont quitté la maison pour aller travailler», peut-on lire dans le rapport du bureau du médecin légiste, selon Mail Online.
«À 16 heures le même jour, la mère de Christopher est allée dans sa chambre pour ouvrir la fenêtre et il n’y était pas. Elle a dit qu’elle était retournée dans la chambre vers 10 heures pour fermer la fenêtre lorsqu’elle a découvert la note manuscrite.»
«Ils sont ensuite allés dans le jardin derrière la maison. Il y avait la caravane dans laquelle il gardait ses outils mais ils n’ont pas pu y accéder car la porte était barricadée de l’intérieur. L’entrée a été forcée et M. Brown a été retrouvé pendu.»
Après la mort tragique de Christopher, Roxan Brown, sa soeur, a pris la parole et a affirmé que «les difficultés de voir sa fille affectaient beaucoup Chris».
«L’équipe de santé mentale a dit qu’elle l’avait appelé, mais son téléphone était sur lui quand il est allé dans la mer, et il a été détruit», a-t-elle déclaré.
«Ensuite, à cause des ordres de harcèlement, la police contrôlait constamment son téléphone. C’était un appel à l’aide – nous savions par les messages qu’il envoyait qu’il allait faire quelque chose.»
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