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Un policier qui a frappé une « gilet jaune » avec sa matraque va comparaître devant le tribunal correctionnel

Image de la nouvelle tribune


Un policier qui a frappé une « gilet jaune » âgée de 62 ans avec sa matraque en janvier 2019, va comparaître devant le tribunal correctionnel de Strasbourg mardi 23 juin.

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La manifestante qui n’était pas armée, selon son avocat, a reçu « onze points de suture à l’arrière du crâne ».

 

Le policier qui a frappé une gilet jaune est renvoyé en correctionnelle

 

Selon certaines informations rapportées par l’Express, le policier qui a frappé une manifestante « gilet jaune » à la tête avec sa matraque en janvier 2019, devrait comparaître devant le tribunal correctionnel de Strasbourg mardi prochain. Il est accusé de violences par personne dépositaire de l’autorité publique.

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Le tribunal de Strasbourg a été informé que « le policier est renvoyé en correctionnelle le 23 juin », confirmant ainsi l’information rapporté par Dernières Nouvelles d’Alsace.point 178 |  Me Renaud Bettcher, l’avocat de la manifestante, s’est réjoui de la nouvelle: « Enfin une affaire traitée par l’Inspection générale de la police nationale qui trouve un aboutissement judiciaire en mettant en cause un policier ».point 403 | 1

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La manifestante a reçu onze points de suture à la tête

 

Selon Me Renaud Bettcher, la « gilet jaune » âgée de 62 ans a reçu « onze points de suture à l’arrière du crâne et n’était pas armée ». La manifestante avait uniquement « des lunettes et un masque pour se protéger ».

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La manifestation des gilets jaunes dans le centre-ville de Strasbourg, le 12 janvier 2019, s’est finie par des affronts avec les forces de l’ordre. Cependant, le rapport de la délégation de Metz de l’IGPN indique que le policier qui a porté un coup de matraque sur la manifestante de 62 ans « n’était pas menacé directement ou personnellement par un manifestant ou par la victime ».

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« Si l’usage de la force publique était absolument nécessaire au maintien ou au rétablissement de l’ordre public (…), il apparaissait cependant que le coup porté à l’arrière du crâne de (la manifestante) ne pouvait pas être justifié », peut-on lire dans le rapport de l’IGPN. Quant au policier inculpé, il a qualifié ce coup de matraque d’une « erreur ».

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