Nous savons que les enfants sont innocents et un peu têtus.
Ils ne savent pas distinguer le bien du mal, mais en tant que parents, il est notre devoir de leur apprendre la différence. Jessica Gentry, une ancienne enseignante de 34 ans, a expliqué les diverses raisons pour lesquelles elle a quitté son emploi en maternelle après 12 ans de carrière dans un message sur Facebook.
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Jessica est mère d’un enfant et elle a révélé un certain nombre de choses qui l’ont amenée à quitter son emploi, notamment l’absence de soutien des parents des enfants, l’accent mis sur l’utilisation de la technologie dans l’enseignement et le sentiment général que les » enfants méritent mieux « .point 409 | 1
Jessica, qui travaille aussi comme coach de vie pour d’autres enseignants, explique qu’elle n’a pas quitté son emploi à cause de son » salaire minable « .
Elle a expliqué : » C’était plus facile pour mon ancienne directrice des RH de croire que c’était parce que j’avais trouvé quelque chose qui me passionnait davantage. Certains les laisseraient croire à une telle chose, pour leur éviter le malaise qui accompagne la véritable raison derrière un tel départ. Eh bien… Je ne suis pas comme ça. Ce n’est pas moi », a-t-elle ajouté.
Jessica a partagé les cinq raisons principales qui l’ont poussé à quitter son emploi, elle a commencé par le fait qu’elle croit que la société et les nouvelles façons d’être parent ont changé et que cela influe sur le comportement des enfants.
Elle a écrit : » La vieille excuse « les enfants ont changé ». Non. J’y crois pas. Les enfants sont des enfants. Le rôle parental a changé. La SOCIÉTÉ a changé. Les enfants ne sont que les victimes innocentes de cela.
Les parents travaillent de longues heures, absorbés par leurs appareils, laissant les enfants dans des situations parentales instables, face à l’influence terribles des médias… et nous allons donner l’excuse que les ENFANTS ont changé ? Qu’attendions-nous d’eux ?
Les enfants se comportent mal dans l’environnement dans lequel ils se sentent le plus en sécurité. Ils prennent la température, tout en sachant que ici leurs erreurs et leurs comportements seront traités avec gentillesse et compassion ».
Pour ces enfants « bien élevés », ils piquent des colères à la maison parce que c’est là qu’ils se sentent sans danger.
Les enfants piquent des colères à l’école? C’est parce qu’ils n’ont pas d’endroit à la maison où ils se sentent en sécurité. Nos salles de classe sont le premier endroit où ils ont entendu » non « , où on leur a donné des limites, où on leur a montré de l’amour par le respect » a-t-elle ajouté.
Elle a expliqué que l’importance excessive accordée à la technologie utilisée pour enseigner aux enfants à l’école s’ajoutait aux raisons pour lesquelles elle avait quitté la profession.
Elle a expliqué qu’une telle utilisation régulière de la technologie dans l’enseignement diminue les » la sociabilisation des enfants » ainsi que l' »apprentissage pratique « .
Face à tout cela… notre réponse est que nous devons être des écoles du » 21e siècle « . Oubliez les bases de la sociabilisation et de l’apprentissage pratique.
Les enfants ne savent déjà pas interpréter les interactions sociales et encore moins se comporter correctement dans un contexte social… Mais collons-leurs encore plus d’appareils devant la figure parce que ça fait bien sur notre site Web!
Jessica a dit que l’introduction de la technologie de pointe dans l’enseignement signifie que les enseignants doivent suivre davantage de formations.
Elle a expliqué : » Et comme notre approche technologique ne semble pas fonctionner, les enseignants doivent suivre plus de formations.
Cette année encore, une nouvelle évaluation en mathématiques a été introduite pour les enseignants de la maternelle. Nous devions assister à une formation sur un jour d’école (de temps en moins avec les élèves) puis il nous a fallu TROIS SEMAINES pour la faire passer… en tête-à-tête… à 21 élèves.
C’est comme ça. Du gâchis d’un temps d’enseignement précieux « , a-t-elle ajouté.
La quatrième raison pour laquelle elle a quitté son poste d’enseignante est qu’elle croit que la relation entre les enseignants et les parents est devenue un service à la clientèle.
Au lieu de tenir les parents responsables… et d’en faire de véritables partenaires, nous avons adopté une mentalité de service à la clientèle « , dit-elle. J’ai vu les diatribes de Facebook sur l’absentéisme et l’obtention de « la note ».
Eh bien, voilà le truc… Je ne peux pas enseigner à votre enfant s’il n’est pas à l’école. J’ai eu des parents qui m’ont posé des lapins à plusieurs reprises lors de journées de rencontre, puis qui s’en sont pris à moi quand j’ai refusé un rendez-vous après l’école. Des parents m’ont dit que je n’ai pas le droit de dire « non » à leur enfant… »
Enfin, Jessica a dit que sa santé mentale et physique souffrait chaque jour qu’elle travaillait comme enseignante parce qu’elle avait le sentiment que les enfants méritaient plus que ce qu’ils recevaient à l’école.
« Ma santé mentale et physique était en danger tous les jours sachant que vos enfants ont besoin et méritent plus que ce qu’ils reçoivent « , dit-elle.
Assis à une réunion après l’autre, à demander plus de soutien, seulement pour qu’on vous dise « ne vous faites pas du mouron à cause d’eux »… quand vous aimez vos enfants et êtes PASSIONNÉE par votre mission… ces messages vous déchirent.
Les voir arriver en classe… des vêtements sales… le chaos à la maison… et savoir qu’ils ont besoin de plus que ce que vous pouvez leur donner dans une classe de 21, avec de moins en moins de soutien, plusieurs langues parlées, plusieurs handicaps différents… ça vous brise. Nous devenons des mangeurs d’émotions. Nous devenons si peu soudés que nos familles en souffrent… » dit-elle.
Concluant son post devenu viral, Jessica a dit qu’elle s’est rendue compte que » vous ne pouvez pas tous les sauver « . Vous ne pouvez même pas les aider si vous n’êtes pas en bonne santé. Si votre santé mentale et physique n’est pas une priorité, vous n’êtes même pas prêt pour soutenir 21 enfants « , dit-elle.
« J’y ai laissé mon fonds de retraite… mes congés de maladie (46 jours restants sur la table, non payés). Je ne suis pas partie pour être mieux payée « , a-t-elle ajouté.
Jessica a expliqué qu’elle veut dédier son amour et sa passion à sa fille, et travailler pour aider d’autres mères à » être présentes » pour leurs enfants à la maison, comme elle l’a dit : » Je crois vraiment que ça commence ici « .
Elle a dit : » J’ai trouvé quelque chose qui me permet d’avoir un impact sur l’environnement dans lequel ces 21 personnes rentrent chez elles.
J’ai peut-être quitté la salle de classe… mais je continue de défendre les intérêts de ces enfants. C’est juste que ça a l’air différent maintenant « , a ajouté Jessica.
Quand les enfants sont aux prises avec la vie familiale, la pauvreté, la maltraitance… ce qu’ils font et ce qu’ils disent – cela a un impact sur leur santé mentale. J’ai emporté tout cela avec moi, chez moi « , dit-elle.
« Ma fille mérite mieux. Je savais que je ne pouvais pas continuer à ramener le pire « moi » auprès de ceux que j’aime chaque jour après l’école « , a-t-elle ajouté.
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