Vickie Harkness, 29 ans, originaire de Carlisle au Royaume-Uni, a raconté qu’elle avait oublié le jour de son mariage et pensait qu’elle était en 1860.
Après qu’une maladie rare ait gonflé son cerveau, Vickie ne se rappelait plus qui elle était. Elle avait également oublié comment effectuer des tâches de base, telles que nouer ses lacets et se brosser les dents.
Ses symptômes ont commencé en 2016 avec la grippe et une semaine de convulsions. Les tests ont révélé qu’elle souffrait d’encéphalite, une maladie potentiellement mortelle causée par une infection virale.
Vickie a été hospitalisée pendant trois mois. Elle a été placée dans un coma temporaire afin de réduire la pression exercée sur ses organes. Les médecins ont demandé à ses proches de préparer leurs adieux.
Lorsque Vickie s’est réveillée, elle se sentait comme un « zombie ». Elle a pu retrouvé 80% des souvenirs mais elle ne parvient toujours pas à se souvenir du jour de son mariage avec sa compagne depuis 8 ans, Shona Harkness âgée de 30 ans.
«C’est tellement triste», a-t-elle exprimé. «Mon ami m’a montré une photo – une photo de mes demoiselles d’honneur et des témoins de Shona – j’ai l’impression que je commence à me souvenir. Je suis déterminée à ce que ces souvenirs me revienne.»
Vickie a déclaré à propos du début de ses problèmes: «Cela a commencé par de la fatigue, je pensais avoir la grippe.»
«Mais Shona pensait que j’étais déprimée parce que je ne riais plus. D’habitude, je trouvais tout drôle, mais là je me suis arrêtée de rire. C’était comme si je ne pouvais pas penser par moi-même.»
«Je n’arrêtais pas de dire des choses telles que : « Je dois envoyer une carte de fête des mères », même si la fête des mères était déjà passée.»
«Shona me disait où elle allait, mais dix minutes plus tard, je lui téléphonais pour lui demander: « Où tu vas? » Je commençais à réagir de moins en moins.»
Elle a ensuite souffert de crises de convulsions et la cause sous-jacente de ses symptômes a déconcerté les médecins. Elle a été admise à l’hôpital Cumberland où les médecins ont pratiqué une ponction lombaire, qui consiste à prélever le liquide de la colonne vertébrale.
On a ensuite diagnostiqué une encéphalite à Vickie et elle a été transférée à l’hôpital Royal Victoria de Newcastle.
«Les médecins ne savent pas ce qui a causé cela – mon corps produisait trop de globules blancs. Je pense que j’ai eu ça avec la grippe et mon corps essayait de le combattre», a déclaré Vickie.
Après avoir été admise à l’hôpital, ses organes ont commencé à s’arrêter. Elle a été plongée dans le coma pendant une semaine pour atténuer le gonflement de son cerveau. Ses amis et sa famille ont été priés de se préparer à faire leurs adieux car elle ne serait probablement pas la même personne.
«Au début, je n’arrivais pas à parler. C’était comme si j’étais devenue un zombie. On avait dit à Shona que je devrais probablement aller dans une maison de repos», a déclaré Vickie.
«C’était si étrange, parce que je savais quand les gens de ma famille et mes amis étaient là. Je ressentais quelque chose pour eux – mais je ne savais pas vraiment qui ils étaient. Je savais que j’aimais Shona, même si je ne savais pas qui elle était.»
«Je ne pouvais plus contrôler mon corps, alors j’ai dû utiliser un cathéter. Je disais aussi des choses étranges. Les médecins m’ont demandé en quelle année on était et j’ai répondu en 1860.»
Après trois mois à l’hôpital, Vickie a été autorisée à rentrer chez elle. «J’étais une personne très indépendante avant et là je ne pouvais rien faire par moi-même, c’était affreux.»
«Je devais tenir un journal de ce que j’avais fait la veille. Je le lisais et je me suis rendue compte que je ne pouvais pas me souvenir de ce que j’avais fait hier. C’était un sentiment vraiment étrange.»
«Je ne me souvenais de rien de mon enfance. C’était comme si ma mémoire avait été effacée.»
Puis, ses souvenirs ont commencé à revenir petit à petit dans le désordre.
Vickie sensibilise aujourd’hui les gens à cette maladie et organise également une journée de charité afin de récolter des fonds pour l’hôpital.
«Shona est mon roc. Je lui fais totalement confiance et je ne sais pas où je serais sans elle. Elle m’a protégé tout au long de ma maladie et elle s’est assurée que je me sente en sécurité», a-t-elle déclaré.
«Elle a gardé confiance en moi. Elle savait que je m’en remettrais et elle avait espoir. Je ne pourrais pas demander une meilleure femme.»
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