Une mère était la plus heureuse des femmes lorsqu’elle a donné naissance à Jacob, son plus jeune fils, il y a 14 ans.
Deux mois après son accouchement par césarienne, Amy Bright a commencé à avoir mal au dos. Au fil des années, elle a subi de multiples lésions nerveuses qui lui ont rendu difficile l’utilisation de sa jambe et de son pied gauche.
Les médecins ont d’abord diagnostiqué chez elle une sciatique, mais un scanner en 2017 a révélé la cause sous-jacente de ses 14 années de lutte: une partie d’une aiguille était restée coincée dans sa colonne vertébrale depuis le jour où elle a donné naissance à son fils…
Amy a déclaré au magazine People: « J’étais très énervé mais surtout très effrayé. Chaque fois que je bouge, marche, plie, tourne et dors, cette aiguille bouge dans ma colonne vertébrale. Depuis 14 ans, je souffre et je vis avec ça dans le dos! Je suis en colère. »
La mère frustrée et son avocat, Sean Cronin, disent qu’une grande partie de l’aiguille s’est rompue et s’est logée dans le bas de son dos lorsque le personnel médical de l’hôpital lui a administré une anesthésie via sa colonne vertébrale pendant sa césarienne.
Ils accusent maintenant le personnel de l’hôpital de faute professionnelle et de fraude, affirmant qu’ils étaient au courant du morceau d’aiguille coincé dans son corps mais n’ont rien fait pour l’enlever et ne l’ont surtout jamais mentionne.
« C’est quelque chose qui n’a pas été révélé à ma cliente », a déclaré l’avocat.
« Ces aiguilles mesurent environ 9 ou 10 centimètres et portent une petite marque afin que la personne en charge de la piqure puisse s’assurer qu’il a retiré l’aiguille entièrement. Selon nos experts, ils savaient qu’il manquait un bout car ils inspectent les aiguilles à chaque fois… C’est inadmissible! »
Amy a ajouté: « Je suis arrivé à un point où j’ai mal en permanence. J’ai peur pour le futur car en 14 ans cette aiguille a du faire de sacrés dégâts. »
« Je vais probablement finir en fauteuil roulant. Et pourquoi? à cause de cette bande de médecins incompétents.. »
Des experts et des médecins ont dit à Amy que le fait de retirer l’aiguille maintenant pourrait la paralyser, mais son avocat affirme que son pronostic aurait été différent si le personnel médical avait immédiatement retiré l’aiguille coincée.
« Ils avaient une occasion en or de retirer l’aiguille », a déclaré Cronin. « En ne lui révélant pas ce qui s’était passé, cela lui a enlevé cette chance de ne pas vivre paralysée. »
Amy Bright a poursuivi: « Je ne sais pas encore ce que mon avenir me réserve. Je suis très paranoïaque et j’ai peur. Les réflexes dans mes jambes sont déjà affectés. J’essaie de prendre des dispositions pour faire une thérapie que je vais devoir suivre toute ma vie.. »
« Je vais probablement aussi devoir prendre des médicaments jusqu’à la fin de mes jours. J’essaie de préparer mon avenir, ainsi que l’aide et le soutien dont j’ai besoin. ”
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