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    Categories: Femmes

Une femme utilise un type de peinture improbable pour ses projets artistiques


Gabrielle Schlegel, 22 ans, vivant dans la province de l’Alberta au Canada, s’est sentie «dégoûtée» lorsqu’elle a eu du sang sur les mains en changeant ses tampons.

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Mais maintenant, elle utilise son sang menstruel comme masque et peint même avec.

Gabrielle a eu ses règles pour la première fois à l’âge de 13 ans. Après avoir commencé à avoir des relations sexuelles à la fin de son adolescence, ses règles sont devenues douloureuses.

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Mais les choses ont changé quand elle a découvert le yoga en 2014. En 2018, elle a ensuite découvert, sur les réseaux sociaux, une femme qui utilisait son sang pour peindre.

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Gabrielle, qui aimait peindre, voulait aussi essayer de créer avec du sang menstruel, elle a donc décidé de le recueillir dans une coupe menstruelle.

Elle dit que peindre avec son sang l’aide à se connecter pleinement aux besoins et aux désirs de son corps.

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En outre, elle prend également le temps de se faire plaisir en concoctant des masques faciaux en sang. Elle a dit que cela l’aidait à garder sa peau brillante tout en prévenant les éruptions cutannées.

« Mis à part le fait que le sang des règles est synonyme de malpropreté et de honte, en tant qu’adolescente, j’avais l’impression que mes règles étaient une grave nuisance », a déclaré Gabrielle.

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« En tant qu’athlète, je n’aimais pas beaucoup cette période à cause de la faible énergie corporelle qui influait sur mes performances sportives. »

« Les soins accrus et le repos dont mon corps avait besoin alors que je saignais me paraissaient être un fardeau. À l’approche de l’âge adulte, la douleur me tétanisait. Par conséquent, naturellement, j’ai commencé à craindre l’apparition de mes règles chaque mois. »

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« Beaucoup ont honte et sont embarrassés, simplement parce qu’ils ont appris à se sentir comme ça. Nous sommes si naturellement encouragés à rester discrets au sujet de nos processus les plus innés, ceux qui donnent la vie humaine. »

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Gabrielle a ajouté: « Pendant des milliers d’années, les sociétés ont été gouvernées par des hommes et par des idéaux plus masculins, dans lesquels la menstruation n’était pas la plus embrassée ni la plus grande importance cruciale dans l’acceptation. »

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« Cela a eu pour résultat que des générations de mères honteuses ont appris à leurs filles à ressentir la même honte et à ressentir un malaise en ce qui concerne leur saignement mensuel. »

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« Une fois, j’ai ressenti un dégoût total lorsque mon sang m’arrivait accidentellement sur les mains en changeant mes tampons à l’adolescence. Des sensations physiques de nausée m’envahiraient littéralement. Comme mentionné précédemment, ces sentiments ne sont pas naturels, mais enseignés. »

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« Une fois que j’ai vaincu les sentiments honteux de dégoût que j’avais face à ces actes, des sentiments de liberté, d’autonomisation et d’amour pour mon corps les ont remplacés avec grâce. »

Gabrielle souhaite maintenant encourager les femmes à accepter leurs règles et à les considérer comme une expérience incroyable.

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« Je veux aussi aider les autres à se sentir bien. Parce que nos vies sont devenues tellement orientées visuellement avec l’influence des réseaux sociaux et que je suis toujours inspirée par ceux qui partagent leurs vérités en ligne, je savais que ce serait l’outil idéal pour atteindre plusieurs personnes à la fois avec mon message.  »

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Elle a ajouté: « Je sais déjà qu’il y a beaucoup de gens qui n’accepteront pas cela comme une vérité ou ne trouveront pas d’inspiration dans quoi que ce soit, et cela me convient parfaitement. Parce que ceux qui sont censés le faire doivent le faire, et cela me motive suffisamment pour continuer à partager mon expérience. »

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« J’ai reçu de nombreux commentaires positifs venant du monde entier, me faisant savoir qu’ils ont essayé d’utiliser leur sang menstruel comme peinture ou comme masque facial, en s’inspirant de mes publications. »

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« Il n’y a rien qui me rend plus heureuse que de savoir que quelque chose que je partage a encouragé quelqu’un à s’accepter et à s’aimer davantage, ainsi que son corps, en particulier face à quelque chose d’aussi tabou dans notre société. »

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