Être à l’hôpital est souvent insupportable non seulement pour les patients, mais aussi pour leurs familles.
En ces temps difficiles, les personnes sur lesquelles nous pouvons compter de manière constante sont les membres du personnel médical, qui travaille sans relâche pour rendre nos proches aussi satisfaits et confortables que possible, quelle que soit l’heure de la journée.
La plupart des médecins, des infirmières et des aide-soignants font de leur mieux pour dispenser le maximum de soins qu’ils voudraient recevoir s’ils se trouvaient dans une situation semblable.
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Lorsque Laura Levis était à l’hôpital CHA Cambridge de Boston en raison d’une crise d’asthme, elle et son mari Peter DeMarco ont été pleinement soutenus par le personnel médical de l’hôpital. Malheureusement, Laura est décédée et Peter a souffert de sa perte, mais il s’est toujours senti reconnaissant envers le personnel de l’hôpital qui a traité sa femme avec compassion et amour jusqu’à son décès.
Sa lettre au personnel qui s’est occupé de sa femme, a été publiée dans le New York Times, et ses paroles ont touché beaucoup de lecteurs.
Voici un extrait de sa lettre qui est devenue virale en ligne :
« Alors que je commence à parler à mes amis et à ma famille des sept jours ou vous avez soignés ma femme Laura Levis, dans ce qui se sont avérés être les derniers jours de sa jeune vie, il y a à peu près un quinzaine de noms dont je me souviens. »
« Comment te souviens-tu de leurs noms? » me demandent-ils.
« Comment pourrais-je ne pas m’en souvenir, je leur réponds. »
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« Chacun d’entre vous a soigné Laura avec autant de professionnalisme, de gentillesse et de dignité pendant qu’elle était inconsciente. »
« Quand elle a eu besoin de piqûres, vous vous êtes excusée que ça lui fasse un peu mal, qu’elle entende ou non. »
« Ensuite, voici comment vous m’avez traité. »
« Comment aurais-je trouvé la force de passer cette semaine sans vous? »
« Combien de fois êtes-vous entré dans la pièce pour me trouver sanglotant, la tête baissée, appuyée sur sa main, et faire tranquillement votre tâche, comme si vous vous vouliez être invisible? »
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« Lorsque j’ai eu besoin d’utiliser un ordinateur pour un mail d’urgence, vous l’avez concrétisé. »
« Lorsque j’ai amené clandestinement un visiteur très spécial, notre chat Cola, pour un dernier coup de langue sur le visage de Laura, vous «n’avez rien vu». »
« Il y a un autre moment – en fait, une heure – que je n’oublierai jamais. »
Le dernier jour, alors que nous attendions l’intervention de Laura pour un prélèvement d’organe, tout ce que je voulais, c’était rester seul avec elle.
Mais la famille et les amis n’arrêtaient pas de faire leurs adieux, et le temps s’écoulait. Finalement, vers 16 heures tout le monde était parti et j’étais épuisé émotionnellement et physiquement, j’avais besoin d’une sieste.
Alors j’ai demandé aux infirmières, Donna et Jen, si elles pouvaient m’aider à installer le fauteuil inclinable, qui était vraiment inconfortable mais c’est tout ce que j’avais, à côté de Laura. Elles ont eu une meilleure idée.
Elles m’ont demandé de quitter la pièce un instant et à mon retour, elles avaient déplacé Laura sur le côté droit de son lit, me laissant juste assez de place pour que je puisse me glisser à côté d’elle une dernière fois.
J’ai demandé si elles pouvaient nous donner une heure sans une seule interruption, et elles ont acquiescé, en fermant les rideaux et les portes et en éteignant les lumières.
J’ai niché mon corps contre le sien. C’était notre dernier moment tendre en tant que mari et femme, et c’était le plus naturel, pur et réconfortant que tout ce que j’ai jamais ressenti. Et puis je me suis endormi.
Je me souviendrai de cette dernière heure ensemble pour le reste de ma vie. C’était un cadeau au-delà de tout ce que je pouvais imaginer, et je tiens à remercier Donna et Jen pour cela.
Avec ma gratitude et mon amour éternels,
Peter DeMarco
Cette lettre bouleversante du mari pour le personnel qui s’est occupé de sa femme a fait fondre en larmes les lecteurs.