Une mère en phase terminale a déclaré qu’elle était «bénie» de pouvoir passer un autre jour de Noël avec ses enfants des mois après que les médecins lui aient dit qu’elle n’avait plus beaucoup de temps.
En mars dernier, les médecins ont informé Jennifer Bell, 28 ans, qu’elle était atteinte d’une maladie des motoneurones et qu’il ne lui restait plus que neuf mois à vivre.
Malgré ce diagnostic terrible, la mère célibataire a décidé de rester en vie aussi longtemps que possible afin de passer au moins un Noël de plus avec ses deux jeunes enfants.
«Noël approche à grands pas et le fait que je sois ici est un miracle pour moi. Je suis bénie. Nous organisons un grand dîner de famille pour Noël, nous sommes donc très excités», a déclaré Jennifer dans une interview quelques jours avant Noël.
«Je me sens juste en paix, heureuse et satisfaite d’être si bien et de chérir une journée très spéciale avec mes filles et toute ma famille.»
Même si des troubles de l’élocution ont lentement commencé à dicter la vie de la maman, elle a déclaré avoir de la chance de pouvoir passer plus de temps avec ses enfants et leur expliquer qu’elle ne restera pas longtemps.
«Je trouve ma force dans mes deux filles. Elles sont tout pour moi et chaque jour, je les vois grandir, rire, me dire qu’elles m’aiment, je sais qu’elles ont besoin de moi», a ajouté la jeune femme de 28 ans.
«Je me battrai à chaque respiration de mon corps pour rester ici aussi longtemps que possible. Et bien que ce soit une situation horrible, je suis également très chanceuse à bien des égards.»
«J’ai mis au monde deux beaux enfants, j’ai presque terminé ma liste de choses à faire avant de partir. J’ai obtenu un diplôme universitaire, j’ai eu l’occasion de faire tellement de choses que certaines personnes n’ont jamais faites dans la vie et ça fait de moi une personne plus forte. Je ne mentirai jamais à cette maladie, je la combattrai avec tout ce que j’ai.»
Alors que les neuf mois que ses médecins lui ont donnés à vivre sont déjà expirés, la maman a déclaré qu’elle continuerait à se battre aussi longtemps que possible.
«Ils ont dit ‘on ne parle pas d’années, mais de mois’ mais je pense que je pourrais leur prouver le contraire. Ma fille aînée a une bonne compréhension de ce qui se passe et nous créons des souvenirs spéciaux tous les jours», a ajouté Jennifer.
«Parfois, elle me demande ‘Maman quand vas-tu au paradis?’ et je lui dis simplement: ‘Personne ne sait quand Dieu nous emmènera, alors nous devons être heureux et créer des souvenirs spéciaux tous les jours’.»
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