Une mère a été laissée rampante à quatre pattes après que les médecins lui aient dit à trois reprises que sa jambe cassée était un ischio-jambier étiré.
Sarah Jayne Roche, âgée de 39 ans, s’est cassé la jambe au demi-marathon le 7 octobre dernier au Pays de Galles. Malheureusement, elle est morte après que sa blessure ait été considérée comme un ischio-jambier étiré.
La mère de deux enfants levait des fonds pour Parkinsons UK après le diagnostic de son père.
On lui a administré des analgésiques alors que sa jambe continuait à gonfler. Les rayons X n’ont été effectués que plusieurs jours après. Mais pendant l’opération d’une heure visant à réparer son fémur fracturé, Sarah a subi un arrêt cardiaque.
Elle a laissé derrière elle ses deux fils âgés de 8 et 12 ans et son mari Steven, âgé de 42 ans.
« Aussi bouleversé que je sois, je me sens plus lésé pour nos deux garçons », a déclaré Steven. “Volé est probablement un meilleur mot. »
«Au moins, j’ai eu 18 ans avec elle, alors qu’ils ne vont pas passer de bons moments avec elle. »
Le jour du marathon, la mère a été amenée sous une tente médicale et examinée par des volontaires. Son mari a déclaré: «À partir de juillet, nous nous entraînions ensemble, peut-être trois fois par semaine.
«Quand elle s’est arrêtée, je me suis arrêtée à côté et lui ai demandé ce que c’était. Elle a dit qu’elle ne pouvait plus courir. Elle a juste ressenti une douleur lancinante.
«Je pensais au début qu’elle avait une crampe mais elle a ensuite dit qu’elle ne pouvait pas bouger, c’est alors que nous avons appelé à l’aide. Ils ont appelé une ambulance et après 20 ou 30 minutes, Sarah m’a dit de continuer et de terminer la course. »
On a dit à Sarah que la douleur était probablement due à un tendon et il lui avait été conseillé de prendre du paracétamol et d’appliquer de la glace sur la région. Préoccupée par la douleur fulgurante dans laquelle elle se trouvait, sa famille l’a emmenée à l’hôpital Royal Glamorgan.
«Nous avons finalement été vus par quelqu’un. Sur la base de ce qu’ils avaient vu, ils ont suspecté une déchirure du tendon du jarret et ont donné le même conseil : prendre du paracétamol et mettre de la glace dessus. »
«Le lendemain, la douleur ne s’était pas atténuée et Sarah se plaignait d’une jambe plus froide que l’autre, la jambe touchée.
«Plus tard dans l’après-midi, nous sommes allés au Royal Glam et, après plusieurs heures, nous avons été vus par un consultant. Ils ne pensaient pas qu’un autre examen était nécessaire. Elle a même eu du mal à utiliser des béquilles tellement elle avait mal.
«Elle était littéralement à quatre pattes pour se hisser dans les escaliers. Elle a juste suivi les conseils donnés par l’hôpital, mais après trois ou quatre jours, la douleur ne s’améliorait pas. ”
La douleur s’est intensifiée et pour la quatrième fois, ses parents ont ramené leur fille à l’hôpital. On a alors découvert qu’elle s’était fracturé le fémur.
« Ils ont fait une petite opération pour redresser la jambe autant que possible et l’ont réservée pour l’opération le vendredi après-midi », a déclaré Steven.
«C’était après 16h quand ils sont soudainement entrés et se sont assis avec moi et ont dit que des problèmes étaient apparus et qu’elle était entrée en arrêt cardiaque.
«Les choses se sont dégradées à partir de là. Ils ont fait de leur mieux pour la réanimer. La famille est arrivée et nous étions là et c’était tout.
«C’était difficile parce que tu le voyais là sous tes yeux, puis 20 ou 30 minutes après le retour à la maison, il fallait dire à tes enfants que maman ne serait pas de retour. »
«C’est un type de traumatisme différent. Ce n’est pas comme si elle avait le cancer et nous l’attendions, nous nous attendions à ce qu’elle sorte et se rétablisse. »
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