Une nouvelle étude a révélé que la consommation de marijuana chez les adolescents pouvait provoquer une inflammation liée à la schizophrénie et à d’autres maladies mentales.
Cependant, selon l’équipe de chercheurs, un anti-inflammatoire peut enrayer ses effets néfastes.
La nécessité de comprendre les problèmes de santé associés à la consommation de marijuana a augmenté plus que jamais, alors que celle-ci a été légalisée dans des pays comme les États-Unis ou le Canada.
La marijuana, qui devient de plus en plus populaire parmi les adolescents, a été associée à plusieurs troubles de la santé, notamment des maladies mentales telles que la schizophrénie.
Des études antérieures sur le lien entre la schizophrénie et la consommation de marijuana ont permis de tirer diverses conclusions.
Certains prétendent que la consommation de drogue crée des troubles de santé mentale, mais beaucoup ont défendu le contraire, affirmant que les personnes souffrant de problèmes de santé mentale sont plus susceptibles de l’utiliser.
Tous ont cependant convenu qu’il existait une corrélation entre la schizophrénie et la marijuana.
Des scientifiques de l’Université Johns Hopkins ont découvert un mécanisme probable: le médicament peut déclencher la schizophrénie chez les adolescents qui y sont déjà prédisposés génétiquement.
Selon la nouvelle étude, au moins 10 gènes pourraient être associés aux risques héréditaires de schizophrénie.
Pour tester leur théorie, l’équipe de Johns Hopkins a élevé des souris avec un gène analogue qui leur causait une version animale de la schizophrénie.
Ils ont reçu le gène DISC1 pour les rendre vulnérables aux dommages cérébraux et à l’inflammation, responsables de la maladie mentale.
Les souris ont ensuite reçu une injection de THC – un composé psychoactif trouvé dans la marijuana – en quantités approximativement égales à ce que les adolescents consomment en moyenne.
Les souris ont ensuite été comparées à deux groupes d’animaux témoins: ceux qui ne portaient pas le gène défectueux mais étaient exposés au THC et ceux qui avaient le gène défectueux mais qui n’étaient pas exposés au THC.
Après un certains temps, les souris ont été à nouveau contrôlées pour découvrir les résultats de l’étude.
Les chercheurs ont découvert que le THC produisait 56 gènes causant une inflammation pour les souris génétiquement prédisposées. L’inflammation, à son tour, a provoqué des problèmes de mémoire et des problèmes cognitifs chez les souris.
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