Des syndromes grippaux de forte intensité ont été signalés chez plusieurs soignants ayant reçu le vaccin d’AstraZeneca/Oxford.
Plusieurs cas de symptômes pseudo-grippaux signalés
Depuis le début de campagne de vaccination des professionnels de santé avec le vaccin d’AstraZeneca/Oxford, qui a débuté le 6 février dernier, l’Agence nationale des Produits de Santé et du médicament (ANSM) a comptabilisé des centaines de cas ayant présenté des effets secondaires semblables à des syndromes grippaux, tels que fièvre, courbatures, céphalées et vomissements.
Dans un premier rapport de pharmacovigilance, l’ANSM rapportait 149 patients ayant développé des effets secondaires après avoir reçu une première dose du vaccin AstraZeneca/Oxford entre le 6 et le 10 février. Au total, 10 000 personnes avaient reçu le vaccin durant cette période.
« Au 16 février, 363 cas de syndromes pseudo-grippaux souvent de forte intensité (fièvre élevée, courbatures, céphalées) chez des personnes vaccinées ont été analysés par les Centres Régionaux de PharmacoVigilance rapporteurs (Amiens et Rouen) dans le premier rapport de pharmacovigilance sur les effets indésirables rapportés avec le vaccin AstraZeneca.point 323 |
Les cas déclarés concernent des personnes très majoritairement âgés de moins de 50 ans (âge moyen 31 ans) », précise l’ANSM dans un point de situation sur les vaccins publié le 19 février dernier.point 181 | 1
Selon l’agence sanitaire, ces effets secondaires ne remettent pas en cause le rapport bénéfice/risque du vaccin.
D’après Jean-Daniel Lelièvre, chef de service des maladies infectieuses de l’Hôpital Henri-Mondor à Créteil et expert vaccins à la Haute autorité de santé, ces effets bénins montrent que le vaccin fonctionne.point 195 | Contacté par le HuffPost, il a précisé: « Ils correspondent à la mise en place de l’immunité innée.point 288 |
Pour qu’il y ait une immunité, il faut qu’il y ait des anticorps et des cellules immunitaires qui protègent l’organisme de l’agent pathogène« .point 134 | 1
Des effets indésirables rapportés pour le vaccin de Pfizer-BioNTech
Des effets indésirables ont également été rapportés pour le vaccin de Pfizer-BioNTech contre la Covid-19. Depuis le début de la campagne de vaccination, 3 634 cas d’effets secondaires ont été observés.
L’ANSM signale notamment une « augmentation de la tension artérielle« , de courte durée et sans gravité. « Nous recommandons aux personnes vaccinées d’effectuer un contrôle de la pression artérielle pour une prise en charge médicale la plus précoce possible si cela s’avère nécessaire », note l’agence.
De son côté, le vaccin Moderna ne fait l’objet d’aucun signal de sécurité particulier. Seulement 87 cas d’effets secondaires ont été recensés jusqu’à présent.
Dès ce jeudi 25 février, les médecins du travail et les généralistes aux 50-64 ans avec comorbidités pourront également recevoir le vaccin AstraZeneca/Oxford.
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