Dans une affaire au long cours qui oppose une jeune femme à une vingtaine de sapeurs-pompiers dont trois mis en examen pour viols et agressions sexuelles, et quatre autres pour omission de porter secours à une personne en danger, le procureur du parquet de Versailles demande l’abandon des poursuites pour viol.
Il requiert le renvoi de trois sapeurs-pompiers devant le tribunal correctionnel pour atteinte sexuelle sur une jeune fille de 14 ans
L’affaire, qui remonte à 2009, avait été dévoilée par le Monde. Une jeune adolescente est sujette, depuis l’âge de 12 ans, à de fréquentes crises de spasmophilie et de tétanie, et fait plusieurs tentatives de suicide. Son état de santé nécessite plus de 130 interventions des pompiers entre 2008 et 2010. En résulte une véritable « passion » qu’elle développe pour les pompiers.
Elle finira pas prendre contact avec certains d’entre eux sur les réseaux sociaux et, selon le réquisitoire, exprime « son souhait de rapports sexuels en des termes très crus ».
La jeune femme, elle, plaide le contraire : selon elles, ils l’appelaient « et se montraient même pressants ».Son numéro sera transmis de caserne en caserne et, celle qui n’est qu’une collégienne de 14 ans à l’époque, aura des rapports sexuels avec une vingtaine de pompiers.
Cette dernière, à la fragilité psychologique avérée, ne nie pas les « nombreuses relations sexuelles (…) directement liées à ses tendances autodestructrices. » « C’était comme me couper » explique-t-elle, « j’avais besoin de me faire mal. »
Elle évoque cependant des rapports plus contraints que d’autres, notamment lors d’un après-midi chez un pompier avec deux collègues, où elle aurait été contrainte de pratiquer des fellations à deux d’entre eux, pendant que le troisième la touchait.
Selon la mère de la victime, les pompiers accusés ne pouvaient ignorer son état de santé mental et physique, altéré par la prise de antidépresseurs et autres anxiolytiques.
Cependant, la magistrate a précisé qu’en raison « des variations substantielles » dans la version de la jeune femme durant l’enquête, face aux récits « constants » et « homogènes » des pompiers, le défaut de consentement « apparaît insuffisamment caractérisé.
» Aussi, la qualification de viol ne peut être retenue.
Cependant, les faits de viol reprochés à trois militaires peuvent être requalifiés en atteinte sexuelle sur mineur de 15 ans
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