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Violence chez les enfants : La faute aux parents trop dévoués et leur incapacité à dire NON


Il est parfois difficile de comprendre ou de rationaliser la violence chez les enfants et les adolescents.

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Pourtant, ces tendances agressives pourraient s’expliquer par l’analyse de l’éducation apportée par les parents.

Des parents trop dévoués à leurs enfants

Paolo Crepet, psychiatre et sociologue italien qui a analysé les nouvelles générations de parents et d’enfants, a pu constater que les premiers ont abandonné le rôle d’éducateurs et les seconds qui brûlent les étapes en vivant à l’âge de 13 ans comme les 18 ans du passé. « C’est une génération qui ne connaît pas les rêves parce que la passion n’a pas été enseignée ».

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L’expert continue en expliquant que « Quand la bienveillance éducative est si forte, cela n’est pas bon. Nous n’avons plus d’enfants, mais des petits Bouddhas auxquels nous sommes dévoués, et ils peuvent donc tout faire. Ils choisissent où manger, leur aire de jeux. Nous sommes devenus des parents qui disent toujours oui. Mais ce n’est pas bien. »

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Des parents qui ne savent plus dire non à leurs enfants

« Si la mère et le père n’ont jamais dit non depuis la naissance de leur enfant, le premier non qu’un étranger dira à l’enfant, il ne le supportera pas.point 312 |

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L’éducation est un effort que plus personne n’est prêt à faire : elle implique les parents, les grands-parents, les éducateurs, même ceux qui ne sont pas à l’école à commencer par le sport.point 183 | À force de dire oui, tout devient gris, les couleurs se perdent.point 237 |

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Tout est en avance sur son temps par rapport à hier.point 43 | Aujourd’hui, à 13 ans, vous vivez la vie que vous devriez avoir à 18 ans.point 110 | La société anticipe ses rituels : plus vite on mûrit, plus vite on devient consumériste.point 188 | Aujourd’hui, un garçon de 13 ans achète ce qu’il veut sur son téléphone portable et cela crée une disproportion, c’est une maturité fictive : vous n’êtes pas mature parce que vous êtes sur Facebook, même si vous avez votre propre autonomie.point 421 |

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Aujourd’hui, nous justifions tout, nous ne connaissons pas nos enfants, nous avons l’habitude de ne jamais rien leur refuser, à 13 ans, les filles font l’amour et il n’y a pas beaucoup de mères qui s’évanouissent face à la nouvelle.point 227 |

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Tout s’épuise trop vite, même la vie ».point 43 | 1

Paolo Crepet continue en disant que « Nous sommes devenus des parents qui disent toujours oui.point 125 | Mais ce n’est pas bien.point 150 | Quand ils deviendront grands, il y aura quelqu’un qui leur dira non.point 213 |

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Peut-être la frustration du premier amour.point 38 | Peut-être au premier emploi.point 64 | Les parents se rendent au premier entretien de travail de leur enfant de 26 ans.point 130 | Et puis il y a des parents qui n’envoient pas leurs enfants à Erasmus parce qu’il fait trop froid.point 223 |

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Ces parents sont catastrophiques.point 30 | Nous ne pouvons pas généraliser, mais dans de nombreux cas, c’est le cas »,point 103 | 1

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