Quand on dit « violences conjugales », on pense aux violences physiques et psychologiques.

Si les premières se traduisent par des coups, les autres s’apparentent à du harcèlement.

Pourtant, il y a un autre type de violences, qui précèdent d’ailleurs les deux autres : les violences ordinaires.

Violences ordinaires : qu’est-ce que c’est ?

Les violences ordinaires sont en réalité ces petites choses qui se passent dans le couple et qui blessent l’un des partenaires.

Ainsi, tout ce qui est reproches à répétition, le mépris, le manque d’intérêt… Tant de choses qui peuvent paraître insignifiantes mais qui, à force, deviennent insupportables.

D’où viennent ces violences ordinaires ?

Plusieurs psychologues et thérapeutes s’accordent à dire que les personnes auteures de ces violences reproduisent un schéma dans lequel ils ont grandi, enfant.

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Par exemple, si un homme a grandi dans un environnement dévalorisant ou indépendant, il va plutôt se comporter en solitaire et donc se détacher de son ou sa partenaire.

A contrario, une femme qui a grandi dans un environnement où elle était entendue, où elle se sentait aimée et en sécurité aura moins de mal à faire confiance et communiquer.

Pourquoi les violences ordinaires sont-elles dangereuses ?

Si elles ne sont pas mises en avant et que les deux partenaires n’en prennent pas consciences, ces violences ordinaires vont s’ancrer dans le quotidien du couple.

A terme, elles vont devenir intenables pour la personnes qui en est le plus victime. De plus, elles peuvent mener sur des violences psychologiques beaucoup plus fortes, voire des violences physiques (mais ce n’est pas systématique !).

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Comment y remédier ?

La solution est très simple : dès qu’elles sont remarquées, il faut en parler. Mettre les choses à plat et être honnête avec son partenaire, lui dire que telle ou telle chose nous blesse.

Si le partenaire prend lui aussi conscience de la violence ordinaire et s’excuse, alors le couple peut repartir sur une base plus solide.

Par contre, si le partenaire nie et refuse d’en parler, alors il faut faire attention. Réessayer d’en discuter, et si les échecs se suivent, alors il faut peut-être penser à mettre les voiles…

Que pensez-vous de cet article ? Connaissiez-vous les violences ordinaires ? En avez-vous déjà été victimes ?

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