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Vous ne faites rien de vos journées durant le confinement ? Inutile de culpabiliser !

Crédit photo : Santé+ Magazine


Vous n’avez toujours rien fait de votre temps libre pendant ce confinement ? Pourtant vous débordez d’idées ! Faire du sport, ranger les placards, laver les vitres, cuisiner, prendre soin de soi, dessiner, faire des skypéros… Malgré toutes ces bonnes intentions, vous n’avez toujours rien fait, et vous n’êtes pas le seul !

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Vous ne faites rien de vos journées durant le confinement ?

Rien arrive à vous sortir de votre manque d’envie. Ni internet, ni les médias, ni vos amis sur les réseaux sociaux qui font 40 trucs dans une journée malgré un appartement de 20m²… Non, vous ne ferez rien de votre confinement et puis c’est tout !

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Comment expliquer ce manque de productivité et ces heures passées sur le canapé ? Pour Chris Bailey, écrivain et consultant en productivité, il est d’autant plus dur d’être efficace et prêt·e à faire quelque chose alors que dehors, une crise sanitaire se joue.point 239 |

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Il explique au New York Times : «Il est assez difficile d’être productif dans de bonnes conditions, et encore moins lorsque nous traversons une crise mondiale.point 144 |  L’idée que nous avons beaucoup de temps disponible aujourd’hui est fantastique, mais c’est l’opposé d’un luxe.point 273 |

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Nous sommes chez nous parce que nous devons être chez nous, et nous avons beaucoup moins d’attention à cause de ce que nous traversons.point 120 |  »point 124 | 1

 

 

Inutile de culpabiliser, c’est contre-productif

 

Alors oui, il est facile de culpabiliser quand on ne fait rien, surtout quand on voit nos amis poster 10 photos par jour de leur programme surchargé, même confinés ! Pourtant, se sentir coupable ne fait que rajouter du stress et de l’angoisse, c’est donc tout à fait contre-productif.

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Anne Helen Petersen indique que ce désir d’optimiser chaque seconde de notre vie serait particulièrement observable chez les millennials. L’auteure du livre Can’t Even : How Millenials Became the Burnout Generation affirme que les personnes de cette génération ont toujours été habitués à faire deux tâches à la fois et à rentabiliser chaque seconde de leur temps libre. En fait, ces jeunes sont incapables de rester sans rien faire !

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Ne rien faire, c’est déjà beaucoup, si c’est ce qui vous convient !

 

La dernière tendance des réseaux sociaux c’est de « réussir » son confinement.point 168 | C’est-à-dire faire mille choses à la fois, se découvrir de nouvelle passion, de nouveaux talents… Faire que son temps soit « bien utiliser ».point 307 |

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Mais si pourtant, être obligé de rester à l’intérieur était un bon moyen de seulement répondre à ses besoins de base ? Juste rester assis et attendre, ou se poser des questions intérieures.point 171 | C’est déjà beaucoup !point 197 | 1

 

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Ne rien faire, c’est déjà très bien, si c’est ce qui vous convient ! Géraldine Mosna-Savoye ajoute même : « le vide du confinement finit par se combler de petits riens, des petits riens dont l’urgence du quotidien nous avait privé·es et dont on a tant besoin. Et si cela passe par des heures affalé·e sur le canapé, qu’il en soit ainsi. »

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