X
    Categories: Actus

55 % des Français sont favorables au rétablissement de la peine de mort


Une majorité des Français souhaiterait, d’après un sondage, un rétablissement de la peine capitale dans le pays.

ADVERTISEMENT

Cette dernière a été abolie en 1981.

Les Français pour la peine de mort ?

Selon une étude Ipsos/Sopra Steria pour Le Monde (publiée le 14 septembre), ce sont 55 % des Français qui seraient favorable au rétablissement de la peine de mort. Cet avise est en progression de 11 points par rapport à l’année dernière.

ADVERTISEMENT

À noter que l’avis sur ce sujet est très marqué selon les opinions politiques : ce sont les sympathisants Rassemblement National, à 85 %, et ceux des Républicains, à 71 %, qui y adhèrent en majorité. Dans les autres partis, ce sont 39 % qui sont pour.

ADVERTISEMENT

Cependant, on remarque une forte progression (+ 31 points) de cet avis chez les partisans La France Insoumise et PCF.

Côté catégorie professionnelle, ce sont les ouvriers (68 %), les employés (60 %) et les retraités (55 %) qui approuvent en grande partie.

ADVERTISEMENT

Une volonté de se tourner vers l’autorité

C’est la 8e année de suite que cette étude est réalisée.

On y trouve aussi d’autres résultats : 82 % des Français trouvent qu' » on a besoin d’un vrai chef en France pour remettre de l’ordre « .

ADVERTISEMENT

Cette volonté se retrouve chez tous les sympathisants : Républicains et Rassemblement national (97 % chacun), La France Insoumise et Parti communiste (80 %). 69 % des sympathisants du Parti socialiste et 67 % chez la LREM soutiennent cette idée.

ADVERTISEMENT

Enfin, autre grande information de cette enquête : 88 % des Français pensent que « l’autorité est une valeur qui est trop souvent critiquée aujourd’hui ». Ce sont les retraités, à 91 %, qui plébiscitent le plus cette idée.

ADVERTISEMENT

Ce sondage a été réalisé du 1er au 3 septembre auprès de 1 030 personnes âgées de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas.

À lire aussi :

Sondage : Un Français sur trois se sentirait en insécurité face à un policier