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Affaire Pilarski : Coût trop élevé, les prélèvements n’ont toujours pas été analysés

Crédit photo : La Voix du Nord


Plus de trois mois après le drame qui a coûté la vie à Elisa Pilarski, enceinte de 6 mois, on ignore toujours ce qu’il s’est passé.

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Coût trop élevé, les prélèvements n’ont toujours pas été analysés

 

Le 16 novembre 2019, Elisa Pilarski, enceinte de 6 mois, avait été mordue à mort par un ou plusieurs chiens, dans la forêt de Retz, dans l’Aisne. Elle promenait son chien près d’une chasse à courre.

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Tout de suite après le drame, des prélèvements ADN et salivaires avait été effectués sur tous les chiens présents ce jour-là. 67 chiens en tout :  5 chiens de la victime et 62 chiens de l’association Le Rally passion, les organisateurs de la chasse à courre ce jour-là.

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Les résultats auraient dû être connus durant le mois de février, mais les prélèvements ADN et salivaires seraient toujours dans un placard de l’identité judiciaire. Ils n’ont pas été envoyé au laboratoire et n’ont donc pas encore été analysés. Pourquoi ? La justice estime que le coût est trop élevé, « même en matière criminelle », d’après France Info. Le coût serait supérieur à 100 000 euros.

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Qui a tué Elisa Pilarski ?

 

Si Alexandre Novion, l’avocat du compagnon de la victime, reconnaît que « ces expertises sont coûteuses », il souligne aussi que « rien ne vaut une vie ».
L’affaire n’est toutefois pas enterrée. Un second devis a été demandé à un laboratoire concurrent par la juge d’instruction de Soissons. Mais pour savoir quel est le ou les chiens qui ont mordu Elisa Pilarski, il faudra encore patienter.

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Une information judiciaire a été ouverte contre X pour « homicide involontaire par maladresse, imprudence, inattention, négligence ou manquement à une obligation de prudence […], résultant de l’agression commise par des chiens ».

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