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Assa Traoré compare la mort de son frère Adama à celle de George Floyd

Crédit photo : Courrier Picard


Ce mardi 2 juin, à Paris, 20 000 personnes se sont rassemblées pour dénoncer les violences policières.

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Assa Traoré compare la mort de son frère Adama à celle de George Floyd

 

Presque 4 ans après la mort d’Adama Traoré et une semaine après la mort de George Floyd aux États-Unis, 20 000 personnes étaient sur le parvis du tribunal de grande instance de Paris pour dénoncer les violences policières.

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Le rassemblement avait pourtant été interdit quelques heures auparavant par la préfecture de police de Paris, à cause de la crise sanitaire liée au Covid-19.

 

Mais la manifestation a tout de même eu lieu, dans le même contexte que celles qui ont lieu depuis 8 jours aux États-Unis, pour dénoncer la mort de George Floyd, un afro-américain de 46 ans décédé lors de son arrestation par asphyxie à Minneapolis.

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« Il se passe exactement la même chose en France », a estimé Assa Traoré, la sœur d’Adama, sur BFMTV.

Assa Traoré, porte-parole du Collectif Adama a expliqué ce mercredi 3 juin : « Malheureusement, la mort de George Floyd vient imager la mort de mon petit frère.point 237 |

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Les gendarmes le disent : dans la nuit où mon frère est mort, Adama Traoré a porté le poids de nos trois corps, Adama Traoré a subi un plaquage ventral, Adama Traoré a uriné sur lui, Adama Traoré a dit ‘je n’arrive plus à respirer’.point 215 |

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Et quand George Floyd va mourir, ça va nous glacer, ces images vont nous horrifier (…), calquer la mort d’Adama Traoré »point 116 | 1

 

 

Une nouvelle expertise privée sur la mort d’Adama Traoré

 

Assa Traoré, la sœur du jeune Adama, porte-parole du Collectif Adama lançait à la foule : « Aujourd’hui, ce n’est plus que le combat de la famille Traoré, c’est votre combat à vous tous (…). Aujourd’hui, quand on se bat pour George Floyd, on se bat pour Adama Traoré. »

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Adama Traoré était décédé à 24 ans le 19 juillet 2016, dans la caserne de Persan, près de deux heures après avoir été arrêté dans sa ville de Beaumont-sur-Oise au terme d’une course-poursuite. Ni témoins, ni vidéos n’ont rendu compte de la scène, uniquement connue par le témoignage des trois gendarmes et les conclusions des médecins.

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La manifestation parisienne de mardi coïncide avec la révélation d’une nouvelle expertise privée sur la mort d’Adama Traoré. Réalisée par un médecin, elle retient l’hypothèse d’un œdème, que celui-ci attribue « à une asphyxie positionnelle induite par le plaquage ventral« , alors que les gendarmes assurent ne pas avoir utilisé cette technique d’interpellation controversée.

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Depuis 2016, cette affaire est devenue une bataille entre les experts judiciaires qui écartent la responsabilité des gendarmes et les médecins choisis par la famille qui balayent leurs conclusions.

 

 

 

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