Blanquer et Schiappa s’attaquent aux faux certificats d’allergie au chlore.
Des faux certificats liés aux débats sur le séparatisme religieux?
Jean-Michel Blanquer et Marlène Schiappa constatent l’émergence d’un phénomène de « certificats de complaisance », en plein milieu de l’examen du projet de loi sur le « séparatisme ».
Le ministre et la secrétaire d’Etat ont signé ce jeudi 11 février un communiqué commun sur un phénomène « qui semble être apparu récemment » : la délivrance de certificats de complaisance d’allergie au chlore, pour permettre aux jeunes filles de sécher les cours de natation. Le mot « islam » n’est pas écrit noir sur blanc, mais c’est tout comme.
« L’école ne doit pas être un terrain propice au séparatisme religieux », martèlent le ministre de l’Education nationale et la ministre déléguée à la Citoyenneté, qui annoncent le lancement d’une enquête sur cette pratique afin d’en « mesurer l’ampleur ».
« Ces dernières années, il est constaté une augmentation de délivrances par des professionnels de santé de certificats prescrivant une contre-indication aux cours de natation chez des jeunes filles », constatent les deux membres du gouvernement.
« Ces certificats de complaisance dits d’allergie au chlore ne sauraient être tolérés dans les écoles de la République dès lors qu’ils ne reposent pas sur des raisons médicales », déplorent Blanquer et Schiappa.
Jean-Pierre Obin avait déjà alerté sur la situation
L’enquête sera faite par le Conseil des sages de la laïcité, rattaché au ministère de l’Education nationale, dont les résultats « seront rendus publics ».point 146 | L’ancien haut fonctionnaire Jean-Pierre Obin, auteur du livre « Comment on a laissé l’
vonjour.point 8 | fr/pour-lutter-contre-lislamisme-radical-marine-le-pen-exige-une-legislation-de-guerre/">islamisme
pénétrer l’école » (éditions Hermann), avait sonné l’alarme en août dernier sur le fait que les cours de natation seraient « séchés massivement par les filles sous prétexte d’allergie au chlore ».point 293 | 1Marlène Schiappa avait parlé en octobre dernier de la nécessité d’« interdire les certificats de complaisance qui n’ont pas de rapport avec la santé de la personne », notamment les « certificats dits d’allergie au chlore », qui « sont faits en général pour retirer les jeunes filles de l’activité sportive et de la piscine », selon elle.
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