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Consommation: des bistros de Paris facturent la rondelle de citron à 50 centimes

Crédit Photo: @NoraHamadi


Avant on vérifiait nos tickets de caisse afin d’être sûr de ne pas avoir été

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facturé par erreur. Et bien maintenant il va falloir demander aux employés ce qui est payant et ce qui ne l’est pas… On espère quand même que les glaçons resteront gratuits

En buvant un verre à Paris, elle paye 50 centimes pour sa rondelle de citron

Cette pratique est aberrante mais pas illégale… Une journaliste d’Arte, Nora Hamadi, a dû débourser 50 centimes pour une tranche de citron dans un bistrot parisien et a décidé de lancer le #Raslebol sur Twitter afin de dénoncer cette pratique proche de l’arnaque…

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Le lieu en question est le Bistrot de la Tour dans le 15e arrondissement, la journaliste a découvert que son Perrier citron avait été facturé avec un « extra » pour la tranche d’agrume…

Déjà que sa boisson était à 5,50 euros, l’addition avait une ligne intitulée « Rondelle citron » à 0,50 centimes pour un total de 6 euros !!! La journaliste a donc dénoncé cette pratique avec une photo postée sur Twitter accompagnée des hashtags #FoutageDeGueuleAbsolu #RasLeBol #JPP.

La rondelle de citron à 50 centimes, une bonne technique pour arnaquer les touristes

Nora Hamadi a ajouté à son post: « À Paris, on te fait payer la rondelle de citron dans ton Perrier ! Vol manifeste ! » et son message a été retwetté des milliers de fois par des internautes scandalisés.

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Un homme, qui habite dans le 15ème arrondissement a déclaré: « Le pire c’est qu’ils en profitent pour arnaquer les touristes qui transitent par millions aux alentours de la tour Eiffel et qui ne connaissent pas les usages de notre pays. Les Chinois, les Allemands ou les Américains ne savent pas qu’en France, on ne paie pas la rondelle de citron ! »

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Cependant, une avocate en droit commercial, Me Guyomar, a expliqué que cette pratique est autorisée: « Il n’est absolument pas illégal pour le commerçant d’inaugurer des suppléments facturés. Il fixe librement le prix des produits qu’il commercialise » mais la seule obligation est que le consommateur soit au courant avant de commander, ce qui ne semblait pas être le cas de Nora Hamadi.

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