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Coronavirus: « Le plus à craindre est devant nous »


Le chef de service de réanimation à l’hôpital Raymond-Poinccaré, Djillali Annane, dresse un bilan alarmiste de la situation sanitaire en France.

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Pour lui, aucun doute, nous avons déjà amorcé la deuxième vague et des mesures drastiques doivent être prises immédiatement.

« On est aux pieds de la deuxième vague »

Dans un entretien réalisé par LCI, le chef du service de réanimation d’un grand hôpital parisien, le professeur Djillali Annane est apparu très pessimiste sur la situation sanitaire en France.

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« On est aux pieds de la deuxième vague…si on ne prend pas des mesures drastiques et notamment la généralisation du port du masque dans toutes les circonstances où la distanciation physique n’est pas possible » a-t-il déclaré au micro de LCI.

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Le chef du service de réanimation ne s’arrête pas là et développe.

« Le plus à craindre est devant nous…la deuxième vague a démarré il y a une dizaine de jours environ… tout l’enjeu c’est d’éviter qu’elle prenne des proportions plus importantes que la première » a-t-il ajouté.

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Une remontée extrêmement forte et violente

Toujours selon le professeur, la deuxième vague risque d’être encore plus forte que la première car cette fois-ci le virus de ne partira pas de zéro. Le covid-19 étant déjà implanté dans la population, la vague qui arrive pourrait bien être plus grosse que la première.

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« Contrairement à la première où on partait de zéro, ici ne part pas de zéro, on part d’un résiduel de circulation du virus et donc la remontée pourrait être extrêmement forte et violente voire supérieure à la première » a-t-il détaillé.

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Et pour lui, il va falloir s’habituer à porter le masque aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur. « Je crois qu’il va falloir s’habituer à porter le masque en toutes circonstances dès lors qu’on n’est pas en mesure de respecter une distanciation physique d’un mètre ». 

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