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Covid-19 à Naples : Faute de lits disponibles, les patients sont soignés dans leur voiture

Crédit photo : Paris Match


La situation sanitaire est catastrophique à Naples.

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Faute de lits disponibles, les patients sont soignés dans leur voiture à Naples

 

En février dernier, l’Italie était le premier pays européen touché par la pandémie de Covid-19. La seconde vague semblait avoir épargné le pays, finalement, elle est arrivée avec force dans le quotidien des italiens.

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Dans un reportage du JT de France 2 diffusé le 10 novembre, des images très fortes de Naples ont été dévoilées. La situation sanitaire, qui ne cesse de s’empirer, est décrite comme « hors de contrôle ».

 

Dans les différents hôpitaux publics et privés, moins de 600 lits de médecine intensive sont disponibles.point 288 |

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Le personnel soignant n’a d’autre choix que de transformer le parking de l’hôpital de Naples en salle de soins.point 112 | Les patients sont ainsi soignés directement dans leur voiture.point 167 | Les soignants se déplacent entre les véhicules, équipés de bombe d’oxygène et viennent en aide aux personnes se plaignant de détresse respiratoire.point 305 |

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Certains patients sont placés sous oxygène directement dans leurs voitures.point 68 | 1

Les soignants tentent de déterminer un ordre de passage selon la gravité de la situation et sont épaulés d’ambulances. Pour Giuseppe Galono, en charge de la gestion des ambulances de Naples, la situation est « ingérable ».

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La situation est « hors de contrôle »

 

La situation est aussi hors de contrôle dans d’autres régions de l’Italie. Dans le pays, les résultats des tests du coronavirus mettent en moyenne 5 jours à se faire connaître, une attente jugée beaucoup trop longue pour les patients dont l’état se dégrade rapidement.

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Pour le moment, seul un couvre-feu interdisant à la population de sortir entre 22 heures et 5 heures du matin est mis en place depuis fin octobre. Le commissaire national pour l’urgence Covid, Domenico Arcuri, affirme que la situation est critique : « Si la courbe des infections ne commence pas à baisser, aucun système sanitaire et encore moins le système italien ne pourra y faire face. »

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