Selon Jacinda Ardern, la Première ministre néo-zélandaise, une semaine de travail de
quatre jours pourrait aider l’économie à se remettre de la crise du coronavirus.
Favoriser la semaine de quatre jours pour relancer l’économie
La Première ministre néo-zélandaise Jacinda Ardern a déclaré qu’une semaine de travail de quatre jours pourrait contribuer à relancer l’économie du pays, ralentie depuis la propagation du coronavirus.
« La question pour moi est de savoir comment nous pouvons encourager les Kiwis à … sortir et à visiter certains des endroits étonnants et des offres touristiques que nous avons », a-t-elle demandé.
Mme Ardern a déclaré qu’il reviendrait aux employeurs de faire respecter cette semaine de travail, mais que cela aiderait beaucoup.
« J’entends beaucoup de gens suggérer que nous devrions avoir une semaine de travail de quatre jours. En fin de compte, c’est vraiment une question qui se situe entre les employeurs et les employés », a déclaré Mme Ardern.
« J’encourage vraiment les gens à y réfléchir si vous êtes un employeur et que vous êtes en mesure de le faire. Je les encourage à y réfléchir si c’est quelque chose qui pourrait fonctionner sur leur lieu de travail, car cela aiderait certainement le tourisme dans tout le pays ».
Les partisans des semaines de quatre jours affirment qu’elles permettent également d’accroître la productivité des employés et de favoriser un meilleur bien-être mental et physique.
Relancer l’économie en relançant le secteur du tourisme
Le tourisme est vital pour l’économie néo-zélandaise. En mars 2019, il a rapporté 16,2 milliards de dollars, selon le gouvernement, ce qui représente 6 % du PIB. Un Néo-Zélandais sur huit travaille dans ce secteur.
S’exprimant dans une vidéo en direct sur Facebook lundi, Mme Ardern a déclaré que l’industrie du tourisme du pays souffrait particulièrement, et qu’une semaine de travail de quatre jours permettrait aux gens de voyager plus facilement dans leur pays.
Cependant, l’économie du pays devrait se contracter de plus de 20 % entre mai et août de cette année, le gouvernement n’ayant plus beaucoup d’options pour retarder le crash.
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