X
    Categories: ActusSanté

Covid-19 : les vacances scolaires d’hiver pourraient être rallongées en cas de 3ème vague

Image de Eric Feferberg / AFP


Jean-Michel Blanquer évoque les scénarios possibles en cas de troisième vague.

ADVERTISEMENT

Face à un probable rebond épidémique après les fêtes de fin d’année, le gouvernement n’écarte aucune solution pour endiguer l’épidémie de Covid-19. Ce mardi 5 janvier, le ministre de l’Education nationale a indiqué au micro d’Europe 1 que les vacances scolaires de février pourraient être rallongées en cas de troisième vague.

ADVERTISEMENT

 

Le ministre de l’Education envisage de rallonger les vacances d’hiver

 

Ce mardi 5 janvier, Jean-Michel Blanquer a déclaré sur Europe 1 que le gouvernement « est forcément ouvert à tous les scénarios » en cas de troisième vague. Mais pour le moment, le ministre de l’Education nationale entend bien continuer de garder les élèves à l’école.

ADVERTISEMENT

« Par définition on doit tenir compte d’évolutions qui ne sont pas encore connues. Ce serait possible. Mais mon scénario privilégié est toujours de maintenir les calendriers tels qu’ils sont pour que les élèves soient dans la meilleure situation possible », a-t-il indiqué avant d’ajouter : « s’il le fallait, on serait capable de faire des choses comme ça ».

ADVERTISEMENT

Si la situation se dégrade, le ministre n’exclut pas de rallonger les vacances scolaires d’hiver.point 132 | Pour le moment, celles-ci sont programmées du 6 février au 22 février pour la zone A (Académies de Besançon, Bordeaux, Clermont-Ferrand, Dijon, Grenoble, Limoges, Lyon, Poitiers), du 20 février au 8 mars pour la zone B (Académies d’Aix-Marseille, Amiens, Lille, Nancy-Metz, Nantes, Nice, Normandie, Orléans-Tours, Reims, Rennes, Strasbourg), et du 13 février au 1er mars pour la zone C (Académies de Créteil, Montpellier, Paris, Toulouse, Versailles).point 543 | 1

ADVERTISEMENT

 

Jean-Michel Blanquer souhaite maintenir les élèves à l’école

 

Pour le moment, Jean-Michel Blanquer souhaite que les élèves continuent d’étudier à l’école car « le risque de contamination est beaucoup plus fort en dehors du cadre scolaire qu’à l’intérieur », a-t-il rappelé, précisant que le taux de contamination à l’école n’est que de 0,3%.

ADVERTISEMENT

Au sujet du présentiel dans les établissements scolaires, le ministre de l’Education nationale a indiqué qu’il s’agissait d’un « curseur » qui serait ajusté en fonction de comment évolue l’épidémie. « On est capable d’hybrider d’avantage », a-t-il déclaré sur Europe 1. Pour le moment dans les lycées, une jauge de 50% d’élèves est appliquée.

ADVERTISEMENT

Ces paramètres seront ajustés au fur et à mesure que l’épidémie évolue et que les scientifiques auront de nouvelles informations concernant la mutation du virus. Certains font l’hypothèse que cette nouvelle variante du virus pourrait être plus contagieuse chez les plus jeunes. Par conséquent, Jean-Michel Blanquer a assuré : « Nous faisons du sur-mesure ».

ADVERTISEMENT

 

À lire aussi :

Le Pr Delfraissy déclare anticiper un rebond épidémique à partir du 10 janvier