Plus de 156 personnes sont mortes dans un attentat terroriste organisé le dimanche de Pâques qui visait des chrétiens au Sri Lanka après que huit explosions eurent éclaté dans des églises et des hôtels.
Les six premières explosions ont blessé environ 500 personnes, dont des citoyens britanniques et japonais, et 35 étrangers originaires du Portugal, des Pays-Bas, du Royaume-Uni et des États-Unis – font partie des morts.
Selon certaines informations, la septième explosion dans la banlieue de Dehiwala, dans le sud de Colombo, a tué deux personnes, tandis que la dernière explosion dans la banlieue nord, à Orugodawatta, a tué trois policiers.
Le chef de la police sri-lankaise a lancé une alerte nationale dix jours avant le bombardement du dimanche de Pâques. Un avertissement a été émis, indiquant que des extrémistes islamistes avaient planifié des attentats-suicides dans des hôtels haut de gamme et des églises de premier plan, sans préciser qui était responsable des explosions.
Le Haut Commissaire britannique au Sri Lanka, James Dauris, a déclaré: « Nous comprenons que des citoyens britanniques ont été pris dans les explosions, mais nous ne sommes pas en mesure de dire combien de personnes sont ou pourraient avoir été touchées ».
Le ministère sri-lankais de la Défense a ordonné le couvre-feu avec effet immédiat et le gouvernement a déclaré qu’il avait fermé l’accès aux services de messagerie des réseaux sociaux.
Ruwan Wijewardene, ministre de la Défense nationale, a déclaré que les enquêteurs avaient identifié les coupables des attaques « terroristes » et que les responsables étaient des extrémistes religieux qui seraient arrêtés « au plus vite ».
Selon le responsable, au moins 45 personnes sont mortes à Colombo, où une église et trois hôtels ont été touchés, ainsi que 67 autres à Negombo, et 25 autres personnes ont été tuées dans une église à Batticaloa.
La Premier ministre Theresa May a tweeté: «Les actes de violence perpétrés contre des églises et des hôtels au Sri Lanka sont vraiment effroyables, et ma plus profonde sympathie va à toutes les personnes touchées en cette période tragique. Nous devons nous unir pour faire en sorte que personne ne soit jamais obligé de pratiquer sa foi dans la peur. »
Le président du Sri Lanka, Maithripala Sirisena, a appelé au calme et s’est dit choqué par les explosions.
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