Des passeurs mexicains ont mis au point des solutions peu coûteuses pour franchir le mur soi-disant « pratiquement impénétrable » de Trump à l’aide d’outils électriques de base.
Maintenant que le mur si controversé a été mis en place, les passeurs ont été « contraints » de trouver des idées créatives pour se rendre de l’autre côté de la frontière afin de poursuivre leurs activités de traite des êtres humains.
Comme le rapportait le Washington Post, les passeurs utilisent maintenant des outils électriques, tels que des scies sans fil, associées à des lames uniques qui leur permettent de couper des bornes en acier et en béton.
Après avoir traversé les bornes, ils auraient utilisé des vérins de voiture pour fournir la force suffisante pour écarter les barres d’acier, créant ainsi un passage permettant à un adulte de passer de l’autre côté du mur.
Bien que le mur frontalier de Trump, qui dispose d’un budget de 10 milliards d’euros, ne soit peut-être pas impénétrable, il a été dit qu’il a aidé à empêcher les membres des cartels de générer des sommes énormes en bloquant leurs voies de traite des êtres humains.
Le gouvernement américain n’a pas encore révélé l’étendue des violations présumées. Comme ils l’ont ajouté, le projet « a considérablement accru la sécurité et la dissuasion ».
En outre, les responsables ont affirmé que les bornes étaient beaucoup plus efficaces pour éloigner les immigrants clandestins que les moyens suggérés et mis en œuvre auparavant.
« Les cartels continueront à innover et ils ne vont pas simplement quitter San Diego parce que le mur s’est amélioré. C’est la vie à la frontière », a déclaré Ronald Vitiello, ancien chef de la douane à la frontière mexicaine.
« Les bornes ne sont pas la conception la plus évoluée qui existe, mais c’est le mieux que nous pouvons nous offrir. Nous n’avons jamais dit qu’elles allaient arrêter l’immigration illégale. »
Si les bornes endommagées peuvent être facilement remplacées, d’après les autorités, les passeurs ont eu l’idée de remettre les pièces coupées sur leur lieu d’origine afin de dissimuler leur point de rupture et de les réutiliser lors de futures tentatives.
En outre, certains passeurs utilisent des échelles de fortune pour tenter de franchir le mur en dépit des risques élevés de chutes entraînant des blessures ou la mort.
Comme la patrouille frontalière des douanes l’a maintes fois répété, une seule structure ne peut suffire à protéger la frontière des entrées illégales, raison pour laquelle elle utilise le mur en combinaison avec un système de surveillance et des forces armées.
« Il n’y a pas de solution miracle, et nous avons fait de notre mieux pour tenter de l’expliquer. Nous devrons toujours avoir des hommes à la frontière », a déclaré Chris Harris, ancien agent de la patrouille des frontières.
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