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Drogue: le trafic tourne aussi au ralenti depuis le confinement lié au coronavirus

Crédit Photo: Google


Comme tous les commerces, le trafic de drogue est aussi impacté par la crise sanitaire qu’est en train de vivre la France.

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Les clients étant confinés et les stocks ne pouvant pas être réapprovisionnés, les dealers vivent aussi des jours difficiles

Depuis le confinement, le trafic de drogue tourne au ralenti

Pour les consommateurs d’herbe, il est maintenant difficile de trouver des endroits pour pouvoir se réapprovisionner.point 278 |

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Frédo, un jeune homme de 25 ans a témoigné que c’était devenu dur de « pécho » depuis le début du confinement: » Quand le président a annoncé que nous pourrions plus sortir de chez nous je me suis dépêché d’aller acheter du shit et de l’herbe, j’en ai même pris un peu plus que d’habitude.point 285 |

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Le problème c’est que je n’avais pas prévu que j’allais fumer plus vu que je tourne en rond chez moi ! J’ai tenté de commander à un dealer mais avec le confinement il ne veut pas prendre le risque de se déplacer, je vais sûrement tenté de franchir le périph’ pour tenir jusqu’à la fin… »point 286 | 1

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En effet, depuis que la France est paralysée par la crise du coronavirus, il est de plus en plus difficile de trouver de la drogue, même dans la banlieue nord. La police qui a renforcé ses contrôles a refroidi les dealers qui ne veulent plus prendre le risque de se balader avec des stupéfiants.

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En Seine-Saint-Denis, département connu pour être une plaque tournante du trafic de drogue, les points de deal tournent au ralenti.point 114 | Un policier a confié: « Ça grouille encore un peu, on interpelle régulièrement une même personne trois ou quatre fois dans la journée sur un territoire qui correspond à des points de vente mais cela rien à voir avec d’habitude.point 315 |

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Même les saisies se font de plus en plus rares, et quand on attrape des dealers, les quantités sont souvent anecdotiques… »point 113 | 1

Néanmoins, la brigade des stups reste méfiante car si ils sont d’accords pour dire que le trafic est en baisse depuis mi-mars, ils ont vu le « business » changer: « les dealers trouvent des parades, s’ils ne vendent plus dans les halls d’immeuble, ils le font ailleurs, différemment ».

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Les réseaux sociaux pour aider les dealers

D’après des sources policières, les vendeurs organisent des rendez-vous avec leurs clients via Facebook et Snapchat. Ils ont « ubérisé » le trafic de stupéfiants avec des livraisons à domicile même si ils doivent se déplacer dans un périmètre restreint.

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De son côté la police n’a pas le temps de se charger des enquêtes de stupéfiant même si elle garde un œil sur les dealers. Même son de cloche dans les tribunaux où les comparutions immédiates sont principalement consacrées aux affaires de violences ou d’atteintes aux personnes suite aux demandes du ministère, chaque placement en détention est longuement soupesé.

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Le coup de grâce viendra de l’extérieur pour le dealers car pour le moment, la France vit avec son « stock de drogue » mais dans les prochaines semaines elle pourrait ne plus rien avoir. En effet, le Maroc a fermer ses frontières, tout comme les Pays-Bas et l’Espagne. En plus de cela, les contrôles sont renforcés aux frontières donc l’arrivage de drogue est peu probable.

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Que vont faire les dealers pendant la crise du coronavirus ???

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