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Ehpad : l’aide-soignante béninoise menacée d’expulsion va recevoir un titre de séjour

Image de MATTHIEU BOTTE/PHOTOPQR/VOIX DU NORD/MAXPPP


Après avoir été menacée d’expulsion, Lydia Veyrat va finalement pouvoir rester travailler en France.

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Olivier Véran et Marlène Schiappa ont déclaré dans un communiqué ce vendredi que l’aide-soignante béninoise qui travaille dans un Ehpad en Isère allait se voir proposer un titre de séjour.

 

L’aide-soignante béninoise va pouvoir rester en France

 

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Lydia Veyrat est une aide-soignante béninoise qui travaille dans un Ehpad en Isère, depuis un an et demi. Menacée d’expulsion du pays, Olivier Véran et Marlène Schiappa ont annoncé dans un communiqué commun ce vendredi qu’elle allait pouvoir bénéficier d’un titre de séjour pour continuer de travailler et séjourner en France.

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« Soucieux de reconnaître l’engagement de celles et ceux qui participent au combat contre le Covid, et compte tenu du travail assuré par Mme Guinnou veuve Veyrat dans un Ehpad, les ministres ont tenu à étudier ensemble son dossier hier [ndlr, jeudi] », peut-on lire dans le communiqué.

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L’aide-soignante de 37 ans devait être contactée par la préfecture de Savoie ce vendredi pour formaliser cela.

 

L’Ehpad où elle travaille la considère comme une « salariée modèle »

 

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Lydia Veyrat est arrivée en France en mai 2019. Mariée à un français originaire de Savoie, avec qui elle vivait au Bénin, elle était venue liquider la succession de son mari après son décès. Pendant qu’elle était en France, la ressortissante béninoise a trouvé un poste d’aide-soignante dans un Ehpad à Pontcharra, en Isère au mois de juillet. Puis son poste s’est transformé en CDI en octobre dernier.

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La préfecture de Savoie avait refusé de renouveler son titre de séjour et lui enjoignait de quitter le territoire français en septembre car elle « ne justifiait d’aucune insertion particulière dans la société française ». Ce lundi, la justice administrative avait rejeté son recours.

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Pourtant, l’Ehpad dans lequel travaille Lydia avait plaidé sa cause en assurant qu’elle était parfaitement intégrée et était même une « salariée modèle » de l’établissement. « Lors de la 1ère et la 2e vague, nous avons manqué de personnel et Lydia n’a pas manqué un seul jour et a même fait des heures supplémentaires », avait déclaré sa supérieure.

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