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Emmanuel Macron caricaturé en Iran comme le « diable de Paris »


Les protestations contre Macron se répandent dans les pays islamiques après qu’il ait défendu les caricatures de Mahomet.

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Emmanuel Macron caricaturé en « diable de Paris »

Emmanuel Macron s’est retrouvé diabolisé lors de manifestations dans tout le monde islamique alors que la colère grandit à cause de sa défense des caricatures du prophète Mahomet.

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Des dizaines de milliers de manifestants sont descendus dans les rues du Bangladesh mardi, le qualifiant d' »adorateur de Satan » et le brûlant en effigie, après des marches de moindre envergure au Pakistan, en Irak, en Turquie et à Gaza lundi.

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Entre-temps, le journal iranien Vatan-e Emrooz a publié en première page une caricature de Macron en diable, le qualifiant d’anti-islamique et affirmant que des « extrémistes français » avaient été vus en train de brûler des exemplaires du Coran.

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L’Iran a également convoqué l’ambassadeur français mardi pour protester contre les remarques de Macron, les qualifiant de « malavisées ». Pendant ce temps, l’Arabie Saoudite a publié une déclaration disant qu’elle « dénonce les caricatures offensives du prophète« .

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Les pays islamiques s’insurgent contre Emmanuel Macron

Les Bangladais ont également ajouté leurs voix aux appels au boycott généralisé des produits français, les magasins du Koweït, du Qatar, de Jordanie et des territoires palestiniens retirant déjà des rayons des produits tels que le maquillage et la nourriture.

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Macron a pris la défense des caricatures du prophète Mahomet à la suite d’un attentat terroriste à Paris, au cours duquel un enseignant a été décapité pour avoir montré les caricatures à sa classe.

Un Tchétchène de 18 ans est accusé d’avoir perpétré cet attentat après une campagne contre l’enseignant, lancée par des parents dont les enfants fréquentent l’école. Sept personnes ont été arrêtées.

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Face à cette réaction, la France a averti les citoyens vivant ou voyageant à l’étranger de prendre des mesures de sécurité supplémentaires de peur d’être pris pour cible.

Le ministère des affaires étrangères a donné des conseils à ceux qui voyagent, en Turquie – dont le président Erdogan a été l’un des principaux détracteurs de Macron -, en Indonésie, au Bangladesh, en Irak et en Mauritanie, leur disant de « faire preuve de prudence ».

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