Joe Biden a menacé de faire expulser Trump s’il refuse de quitter la Maison Blanche.
Joe Biden pourrait demander aux services secrets d’expulser Trump
La tentative désespérée du président américain de s’accrocher au pouvoir avec des accusations de « votes illégaux » s’est poursuivie bien après l’annonce de la victoire de Joe Biden.
Trump s’est lancé avec hystérie dans des accusations de fraude, ce qui a poussé les membres de son propre parti républicain à affirmer que ses accusations infondées portaient atteinte à la démocratie.
En réponse, le porte-parole de M. Biden, Andrew Bates, a déclaré « Comme nous l’avons dit le 19 juillet, c’est le peuple américain qui décidera de cette élection.
« Et le gouvernement des États-Unis est parfaitement capable d’escorter les intrus hors de la Maison-Blanche. »
Joe Biden affirme que le refus de Trump d’admettre sa défaite – ce qui marque une rupture avec la tradition – n’affectera pas ses projets. Il a déclaré mardi qu’il pensait que c’était un « embarras » que Trump n’ait toujours pas concédé.
Trump n’en démord pas avec ses accusations de fraude
Même les membres du parti républicain de M. Trump l’ont fustigé après qu’il ait prononcé un discours décousue à la Maison Blanche accusant les opposants de tricher et d’essayer de lui « voler » l’élection en comptant des votes illégaux – sans aucune preuve.
Et les chaînes de télévision américaines, stupéfaites par ce qu’elles diffusaient, lui ont coupé le sifflet pour avoir fait « un certain nombre de fausses déclarations » alors qu’il restait dans le déni.
Trump avait ensuite lancé d’autres tweets de colère, affirmant notamment que Philadelphie « avait un passé pourri en matière d’intégrité électorale » et accusant un gouverneur de Pennsylvanie de « violer de manière flagrante la Constitution des États-Unis ».
Trump a juré de porter l’affaire devant la Cour suprême, qu’il a remplie de juges ralliés à sa cause.
Jusqu’à présent, les juges ont rejeté les procès intentés dans le Michigan et en Géorgie par la campagne de M. Trump, et les experts juridiques affirment que le litige a peu de chances de changer le résultat de l’élection du 3 novembre.
Quelque 80 % des Américains, dont la moitié des républicains, affirment que Biden est le vainqueur légitime, selon un sondage Reuters/Ipsos publié mardi.
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