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Etats-Unis : Une manifestante a affronté la police de Portland entièrement nue


Une manifestante surnommée la Naked Athena, ou « Athéna nue » en français, s’est déshabillée pour mettre la police au défi de lui tirer dessus avec des gaz lacrymogènes lors d’un affrontement tendu à Portland, aux

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Etats-Unis.

La « Naked Athena » de Portland

Une manifestante surnommée Naked Athena ou l’Athéna nue a affronté la police de Portland en ne portant qu’un masque de protection et un bonnet

La femme nue non identifiée a pris une série de poses de ballet et de yoga devant des agents anti-émeutes vers 1h45 du matin samedi.

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Des images vidéo surréalistes de la scène montrent la femme nue se dirigeant vers les officiers, qui portaient un équipement de protection lourd, notamment des masques à gaz et des casques.

La loi de l’État de l’Oregon est assez indulgente en ce qui concerne la nudité en public, et à Portland, il est seulement illégal d’être nu en public dans l’intention de se mettre en scène.

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Les officiers ont tiré des boules de gaz lacrymogène aux pieds de la femme nue et un autre manifestant est filmé en train de se précipiter pour la protéger avec un bouclier de fortune.

Cependant, elle fait un pas de côté pour effectuer une série de poses de yoga devant les officiers et s’incline même dans la rue à un moment donné.

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Ses poses gracieuses forment un contraste saisissant avec les agents anti-émeutes lourdement armés.

Selon Dave Killen, photographe pour The Oregonian, les officiers sont partis environ 10 minutes après l’arrivée de la femme nue.

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« Elle était incroyablement vulnérable« , a-t-il déclaré à la presse. « Il aurait été extrêmement douloureux de se faire tirer dessus avec l’une de ces munitions sans vêtements ».

Les affrontements durent depuis plus de 50 jours à Portland

À Portland, les tribunaux ont reconnu la nudité comme une forme de protestation politique qui passe outre les lois sur la décence publique.

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La confrontation survient après que la ville de Portland ait marqué sa 50e nuit consécutive de troubles après la mort de George Floyd, avec des foules descendant dans les rues pour dénoncer l’injustice raciale.

La ville de Portland a en effet connu des manifestations quotidiennes « Black Lives Matter » dénonçant la brutalité policière au lendemain de la mort de George Floyd.

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La police de Portland a fait état, lundi matin, d’une autre nuit de conflit entre les manifestants et les forces fédérales devant le palais de justice américain, notamment d’un petit incendie à l’extérieur du bâtiment et des gaz lacrymogènes déployés pour disperser la foule.

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Le maire de Portland, Ted Wheeler a déclaré que les officiers fédéraux « ne sont pas les bienvenus ici ». « Nous ne leur avons pas demandé de venir ici. En fait, nous voulons qu’ils partent ».

Ted Wheeler et le gouverneur de l’Oregon Kate Brown, tous deux démocrates, ont qualifié cette décision d’abus de pouvoir de la part du gouvernement fédéral.

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