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La crise sanitaire pèse de plus en plus sur le moral des français

Crédit photo : Santé Cool


L’épidémie de Covid-19 atteint la santé mentale des français.

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La crise sanitaire pèse de plus en plus sur le moral des français

 

Le Covid-19, la crise sanitaire, les mauvaises nouvelles et restrictions qui en découlent commencent à sérieusement peser sur le moral des français.

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Pour beaucoup, il y a non seulement le stress de la maladie en elle-même, mais aussi l’angoisse de ne pas savoir. En effet, beaucoup de français sont dans l’attente. Pour certains, le manque de perspectives professionnelles est angoissant, mais le fait d’avoir une vie sociale plus compliquée est également une source de baisse de morale depuis l’arrivée du Covid-19.

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En bref, l’épidémie de Covid-19 entraîne une petite déprime voire même une dépression dans le quotidien de beaucoup de français.

 

Selon le psychiatre Jean-François Solal, cette problématique est loin d’être anodine pour la santé mentale des français. Il affirme qu’il a vu une vague de nouveaux patients se présenter à son cabinet depuis la rentrée.

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Le spécialiste explique : « On a des décompensations, soit sur le mode dépressif soit sur le mode symptomatique, c’est-à-dire des crises d’angoisse, des phobies, des troubles compulsifs plus importants ».

 

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Une augmentation des recours aux tranquillisants et somnifères

 

Ces nouvelles sources de stress se traduisent pas une nette augmentation des recours aux tranquillisants. Selon un rapport EPI-PHARE, entre mi-mars et mi-septembre, plus d’un million de prescriptions d’anxiolytiques et près de 500 000 pour des somnifères ont été délivrées en plus des volumes habituels. Cette augmentation se constate également pour les traitements naturels contre l’anxiété.

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Ces angoisses peuvent également engendrer des troubles du sommeil. Frédéric Desmoulins, pharmacien, indique : « Comme les gens sont très angoissés, ils ont de plus en plus de mal à dormir. Environ une demande sur trois à l’officine, c’est pour un problème d’endormissement« .

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Les spécialistes de la santé s’attendent à une nouvelle hausse des besoins de prise en charge en santé mentale dans les mois à venir.

 

 

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