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La menace de violence contre les minorités, les homosexuels ou les personnes intersexuées verra les délinquants condamnés en vertu des nouvelles lois en Nouvelle-Galles du Sud.


Selon un nouveau projet de loi adopté en Nouvelle-Galles du Sud en Australie, les personnes qui incitent à la violence contre les transsexuels, les minorités religieuses, les homosexuels ou les personnes atteintes du sida sont désormais passibles de trois ans d’emprisonnement.

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Les personnes qui se livrent à l’incitation à la violence contre les groupes susmentionnés seront passibles d’amendes de 11 000 $ et les entreprises d’une amende maximale de 55 000 $.

Les lois entreront en vigueur cette semaine. Le gouvernement de la Nouvelle-Galles du Sud a également publié un avertissement sur sa page Facebook.

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Ils ont écrit : « Quiconque menace ou incite à la violence contre des personnes en raison de leur race, de leur religion, de leur orientation sexuelle, de leur identité sexuelle, de leur intersexualité ou de leur séropositivité en Nouvelle-Galles du Sud risque désormais jusqu’à trois ans de prison. »

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« Les nouvelles lois sont entrées en vigueur cette semaine. »

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Anyone who threatens or incites violence against people based on their race, religion, sexual orientation, gender…

Posted by NSW Government on Friday, August 17, 2018

« L’identité de genre » a été définie comme le fait de faire preuve de maniérismes ou d’une apparence qui va à l’encontre de la biologie d’une personne par la loi de 2018 portant modification à loi sur les crimes (Menaces Publiques et Incitation à la Violence).

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Les lois protégeant les minorités religieuses sont arrivées une semaine après que Fraser Anning, le sénateur du parti australien de Katter dans le Queensland, a appelé à un vote de la population sur l’immigration musulmane.

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Anning a utilisé l’expression « solution finale » associée à l’Allemagne nazie pour parler de l’immigration musulmane. « La solution finale au problème de l’immigration est bien sûr un vote populaire,  » a-t-il dit.

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Son discours, en particulier sur l’usage de la phrase utilisée par les nazis sous Adolf Hitler, a déclenché une indignation massive parmi les parlementaires ainsi que sur Internet.

Cependant, le sénateur a refusé de reculer et a plus tard publié une déclaration pour « répudier les allégations sans fondement ».

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« Il est tout simplement ridicule de prétendre que ces mots signifient autre chose que la solution ultime à toute question politique est toujours un vote populaire « , a déclaré Anning dans sa déclaration.

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« Quiconque les lient dans leur contexte s’en rendra compte. »

 

 

“Vidéo recommandée – « Une femme musulmane a été humiliée par un chauffeur de bus à Bristol qui a insisté pour qu’elle retire son voile »

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