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Le gouvernement a décrété la dissolution du CCIF en conseil des ministres

Image de CHRISTOPHE ARCHAMBAULT / AFP


Le Collectif contre l’islamophobie en France a été dissous en conseil des ministre ce mercredi.

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Le CCIF était accusé par le ministre de l’Intérieur de faire de la « propagande islamiste ».

D’ailleurs le 27 novembre dernier, le collectif avait indiqué s’être « autodissous » et avait transféré son siège et ses activités à l’étranger.

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Le CCIF accusé de faire de la « propagande islamiste »

 

Ce mercredi 2 décembre, Gérald Darmanin a déclaré sur Twitter que « depuis plusieurs années, le CCIF a conduit avec constance une action de propagande islamiste« .

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Le gouvernement avait annoncé la dissolution du collectif après la décapitation de Samuel Paty, un professeur d’histoire-géographie au collège de Conflans-Saint-Honorine (Yvelines), le 16 octobre dernier.

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Après avoir été informé des intentions du gouvernement, le CCIF avait reproché à Gérald Darmanin d’avoir « cédé aux appels de l’extrême droite » et indiqué que le collectif allait continuer « à apporter son assistance juridique aux personnes victimes d’islamophobie et [informerait] les instances internationales de l’état d’avancement de la lutte contre les discriminations et pour l’égalité en France « .

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L’association BarakaCity a demandé l’asile en Turquie

 

Le conseil des ministres a déjà dissous deux autres associations pour les mêmes motifs, depuis le mois d’octobre. Tout d’abord, il y a l’ONG BarakaCity qui est accusée de « propager des idées prônant l’islam radical ». Enfin, il y a le collectif « Cheik Yassine » dont le président Abdelhakim Sefrioui accusé de « complicité d’attentat terroriste » dans la décapitation de Samuel Paty, a été mis en examen.

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Depuis sa dissolution, BarakaCity fondée par Driss Yemmou, dit Idriss Sihamedi, a demandé « l’asile politique » au président turc, Recep Tayyip Erdogan.

Depuis l’attentat de Conflans-Saint-Honorine, le gouvernement a aussi procédé à la fermeture de la mosquée de Pantin pour une durée de six mois car celle-ci avait relayé une vidéo dénonçant le cours de Samuel Paty ou il montrait des caricatures de Mahomet à ses élèves.

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La dissolution de BarakaCity ainsi que la fermeture de la mosquée de Pantin ont été confirmé par le Conseil d’Etat.

 

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