Le président Trump a déclaré au sujet de l’assassinat du général Soleimani que les États-Unis avaient commis cet acte pour «arrêter une guerre et non pas pour déclencher une guerre».
«Nous avons pris des mesures hier soir pour arrêter une guerre. Nous n’avons pris aucune mesure pour déclencher une guerre», a déclaré le président des États-Unis.
«Soleimani préparait des attaques imminentes et sinistres contre des diplomates et du personnel militaire américains, mais nous l’avons pris en flagrant délit et l’avons tué.»
«Sous ma direction, la politique américaine est sans ambiguïté pour les terroristes qui nuisent ou ont l’intention de nuire à un Américain. Nous vous trouverons. Nous vous éliminerons. Nous protégerons toujours nos diplomates, nos militaires, tous les Américains et nos alliés.»
Après un échange effrayant de menaces entre l’Iran et les États-Unis, Trump a clairement indiqué qu’il ne souhaitait pas contester leur régime.
«Nous ne demandons pas de changement de régime. Cependant, l’agressivité du régime iranien dans la région, y compris le recours à des combattants par procuration pour déstabiliser ses voisins, doit cesser et doit cesser maintenant. L’avenir appartient au peuple iranien», a-t-il dit.
Au milieu des tensions croissantes, Trump a également affirmé qu’il était «prêt à prendre toutes les mesures nécessaires» pour protéger le peuple américain.
«Les États-Unis ont de loin la meilleure armée au monde. Nous avons la meilleure intelligence du monde», a-t-il déclaré dans son discours.
«Si des Américains sont menacés quelque part, nous avons déjà identifié toutes les cibles et je suis prêt et disposé à prendre toutes les mesures nécessaires. Et cela se réfère en particulier à l’Iran.»
À la suite de l’assassinat du général iranien Qassem Soleimani, les responsables du pays ont juré de se venger contre les États-Unis et hissé des drapeaux rouges signifiant vengeance pour le sang répandu injustement.
Le président Trump a averti le gouvernement iranien que les États-Unis avaient ciblé 52 points vitaux pour le pays et qu’ils étaient prêts à riposter «de manière disproportionnée» si la République islamique ripostait. L’Iran ayant fait un premier pas en abandonnant les limites fixées lors de l’accord nucléaire de 2015.
De plus, l’Iran a menacé les États-Unis d’une attaque contre la Maison Blanche et a placé une prime de 80 millions de dollars (72 millions d’euros) sur le président Trump qu’ils ont surnommé «l’assassin en costume».
«Ces articles de presse serviront à informer le Congrès des États-Unis que si l’Iran frappait une personne ou une cible américaine, les États-Unis riposteraient rapidement et complètement, et peut-être de manière disproportionnée. Un tel avis juridique n’est pas nécessaire, mais est néanmoins donné!», a tweeté Trump après les critiques au sujet de l’assassinat d’une des figures les plus renommées de l’Iran.
Pendant ce temps, le président iranien Hassan Rouhani a publié une déclaration affirmant que l’Iran ne respecterait plus les limites convenues dans l’accord sur le nucléaire signé en 2015.
Quant au député Abolfazl Abutorabi, il a menacé les États-Unis d’une attaque lancée « sur le sol américain ».
«Nous pouvons attaquer la Maison Blanche elle-même, nous pouvons y répondre sur le sol américain. Nous avons le pouvoir, et si Dieu le veut, nous répondrons en temps opportun», a-t-il déclaré avant d’ajouté «c’est une déclaration de guerre, ce qui signifie que si vous hésitez, vous perdez.»
Après la mort du général Soleimani, l’Iraq a également réagi tandis que le parlement a voté en faveur de l’expulsion de toutes les troupes étrangères du pays.
Conformément au projet de loi signé, le gouvernement irakien devra désormais «travailler à mettre fin à la présence de toutes les troupes étrangères sur le sol irakien».
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