Le premier secrétaire d’État britannique a dénoncé et accusé la Russie de développer des missiles en secret pour frapper les capitales européennes.
Dans son discours, Dominic Raab a également accusé la Russie d’avoir provoqué l’effondrement du traité sur les forces nucléaires à portée intermédiaire signé il y a trente ans par les anciens présidents des États-Unis et de la Russie.
Comme l’a ajouté M. Raab, la Russie s’est retirée de l’accord car elle « a secrètement développé et déployé un système de missiles violant les traités pouvant cibler les capitales européennes ».
Le ministre des Affaires étrangères a critiqué cette action et a affirmé que le président russe Vladimir Poutine « menaçait la sécurité européenne ».
Ces accusations surviennent quelques jours après que la Russie et les États-Unis se soient officiellement retirés du traité INF. Le président des États-Unis, Donald Trump, a annoncé l’année dernière que les États-Unis quitteraient le pacte après avoir accusé la Russie de ne pas s’y conformer.
« La Russie a provoqué l’effondrement du traité INF en développant et en déployant secrètement un système de missiles violant les traités pouvant cibler les capitales européennes », a tweeté M. Raab.
« Leur mépris pour les règlementations internationales menace la sécurité européenne. Le Royaume-Uni soutient pleinement la réponse de l’OTAN. »
Le président Trump a également accusé la Russie de la chute du pacte, affirmant que Moscou travaillait sur des armes puissantes mettant en péril les alliés du pays.
« La Russie continue aujourd’hui de violer le traité INF, malgré des années d’engagement des États-Unis et des pays alliés d’honorer les obligations qui lui incombent en vertu du traité », a déclaré le communiqué de l’OTAN.
« En conséquence, la décision des États-Unis de se retirer du traité, décision pleinement appuyée par les alliés de l’OTAN, entre maintenant en vigueur. La Russie est seule responsable de la fin du traité.
« Nous regrettons que la Russie n’ait montré aucune volonté et n’ait pris aucune mesure tangible pour rétablir le respect de ses obligations internationales.
« Les Alliés sont fermement résolus à préserver l’efficacité du contrôle international des armements, du désarmement et de la non-prolifération des armes.
« Par conséquent, nous continuerons à défendre, à soutenir et à renforcer encore la maîtrise des armes en tant qu’élément clé de la sécurité euro-atlantique, en tenant compte de l’environnement de sécurité qui prévaut. »
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