En cas de suppression de ces petites pièces rouges, les
prix de tous les produits devront être arrondis, à la baisse… ou à la hausse.
Une volonté de la Commission européenne
L’information vient de plusieurs médias allemands. Ursula von der Leyen, qui est la présidente de la Commission européenne, récemment entrée en fonction, souhaiterait supprimer purement et simplement les pièces de un et deux centimes d’euro, et ce dès cette année. La raison ? Elles coûteraient trop cher, à la fois à produire et à transporter.
Cela semble logique lorsqu’on sait qu’une pièce de 1 centime coûte 1,2 centimes d’euro à frapper. En 2013, la commission européenne estimait que frapper ces deux types de pièces coutait 12,7 millions d’euros par an.
Bien sûr, si ces pièces disparaissaient, les prix devraient être ajustés et arrondis. Cela a déjà été mis en application en Belgique, depuis le 1er décembre 2019 : les commerçants doivent arrondir le prix pour les paiements en espèce, dans le but de limiter l’utilisation des 1 et 2 centimes.
Les Français y seraient favorables
Une enquête de la BCE révèle que 58 % des Français seraient favorables à la suppression de ces pièces. Cependant, si cela devait arriver, l’arrondissement des prix pourrait se révéler être un problème.
Les associations de consommateurs craignent déjà que les prix soient évidemment arrondis à la hausse, et que cela favorise l’inflation.
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