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L’Italie semble éviter la deuxième vague de Covid-19 en Europe


Premier pays occidental à être frappé par la pandémie dévastatrice de coronavirus, l’

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Italie est aujourd’hui un cas aberrant en Europe, avec un nombre limité de nouveaux cas par rapport à ses voisins.

La question est de savoir pourquoi, et si cela va durer.

Pourquoi l’Italie a un nombre limité de nouveaux cas ?

Alors que la France a signalé un nombre record de 16 096 nouvelles infections au Covid-19 jeudi et l’Espagne plus de 10 000, le nombre de cas en Italie est resté pendant des semaines inférieur à 2 000.

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L’Italie a effectué moins de tests — environ 120 000 par jour, contre 180 000 pour la France — mais pas assez pour expliquer la forte différence entre les nouvelles infections.

Les experts soulignent surtout le succès d’un confinement sévère et prolongé, combiné à un traumatisme collectif.

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« L’épidémie a frappé l’Italie plus tôt... et elle a immédiatement mis en place un plan de confinement très dur« , a déclaré à l’AFP le professeur Massimo Andreoni, expert en maladies infectieuses à l’hôpital de Tor Vergata à Rome.

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Le confinement imposé début mars n’a été levé qu’en mai, et ce, de manière beaucoup plus progressive qu’ailleurs, a-t-il déclaré.

Massimo Galli, responsable des maladies infectieuses à l’hôpital Sacco de Milan, a abondé dans le même sens, en déclarant au quotidien Corriere della Sera de samedi « qu’une intervention radicale, un confinement plus long et plus strict, a produit une sorte d’effet de protection ».

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L’Organisation mondiale de la santé a cité l’Italie en exemple cette semaine, saluant ses « conseils clairs du gouvernement, le soutien ferme du public pour réduire la transmission » et le partage d’informations.

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L’Italie a instauré des mesures sanitaires strictes

Les masques sont obligatoires dans tous les espaces publics bondés entre 18 heures et 6 heures du matin – une précaution saluée par des touristes tels que le Suédois Louis Tietjens, qui a déclaré se sentir « très en sécurité ici en Italie » lors de sa visite à la fontaine de Trevi à Rome.

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L’aéroport international de Fiumicino à Rome a été le premier au monde à recevoir cinq étoiles de l’agence de notation Skytrax pour sa gestion de Covid-19, qui a fait l’éloge de ses contrôles de température, de ses masques, de son abondant gel pour les mains et de son éloignement physique.

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Le pays organise également des vols « sans Covid » entre Rome et Milan pour ceux dont le test est négatif.

Les entreprises disent qu’elles essaient de faire un effort supplémentaire pour éviter la contagion dans leurs magasins ou restaurants.

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Au restaurant Green Tea, situé dans le centre de Rome, à quelques pas du Panthéon, le propriétaire Giacomo Rech a expliqué comment les clients se font prendre la température à la porte, reçoivent du gel pour les mains et fournissent leurs coordonnées afin de pouvoir être retrouvés si nécessaire.

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De nombreuses écoles ont rouvert leurs portes à la mi-septembre, et depuis lors, quelque 400 établissements ont signalé au moins un cas de coronavirus, a indiqué le quotidien Sole 24 Ore. Les élèves présentant des symptômes suspects sont obligés de passer un test de dépistage du coronavirus avant d’être réadmis.

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