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Plusieurs syndicats de police ont manifesté à Paris

Image de Thomas Samson /AFP


Suite aux annonces faites par Christophe Castaner lundi dernier,

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plusieurs syndicats de police ont manifesté ce vendredi 12 juin à Paris. Plusieurs voitures ont descendu l’avenue des Champs-Élysées en direction du ministère de l’Intérieur, derrière la banderole « pas de police, pas de paix ». Les syndicats ont également demandé à être reçus par le président de la République.

 

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Manifestation de syndicats policiers à Paris

 

Ce vendredi 12 juin au matin, une vingtaine de voitures ont descendu les Champs-Élysées pour se rendre en direction de la place Beauvau avec la banderole indiquant le slogan « pas de police, pas de paix ». Les manifestants ont observé une minute de silence à l’approche du ministère de l’Intérieur et de l’Élysée pour rendre hommage aux policiers décédés ou blessés en service. Puis les policiers ont entonné la Marseillaise.

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« Il n’y a pas que le ministre de l’Intérieur (…) On est venu dire au président Macron qu’il doit soutenir, respecter, considérer sa police (…) La police n’est pas raciste, la police est républicaine (…), elle ne choisit pas sa délinquance, elle ne choisit pas la couleur de la délinquance (…) et elle sauve des vies quelle que soit la couleur de la peau de l’individu », a déclaré Fabien Vanhemelryck, secrétaire général du syndicat Alliance.point 438 | 1

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Les syndicats de police demandent à être reçus par Emmanuel Macron

 

« Dans un moment de crise comme celui-là, les présidents des deux précédents quinquennats nous ont reçus. J’espère que le président Macron nous entendra car cela dépasse largement le cadre du ministère de l’Intérieur. C’est au président de la République de s’emparer de ce dossier », a indiqué Philippe Capon, du syndicat Unsa. Ce dernier déplore également la « stigmatisation » des policiers.

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Patrice Ribeiro du syndicat Synergie ajoute : « On a pris le terrorisme, on a pris les gilets jaunes, on a pris le respect du confinement sans masque (…) On se fait conspuer, pourquoi ? Parce qu’au plus haut niveau de l’État on a peur d’une minorité agissante (…), on voudrait que les politiques, au premier rang desquels le président de la République, nous apportent leur soutien, il doit nous recevoir ».

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Pour Jean-Paul Mégret, du syndicat SICP, c’est l’institution qui est « mise à mal » : « Quand c’est par votre propre ministre, quand c’est par le plus haut sommet de l’État qui ne dit pas un mot, qui ne fait pas un geste symbolique (…) je pense qu’on a un véritable problème ».

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Suite à ses déclarations sur les violences policières lundi dernier, Christophe Castaner avait reçu des syndicats de police ce jeudi et devait en recevoir ce vendredi afin d’apaiser les tensions.point 178 | Lors de son discours, le ministre de l’Intérieur avait annoncé l’interdiction de certaines techniques lors des interpellations des forces de l’ordre ainsi qu’une « tolérance zéro » contre le racisme dans la police.point 398 |

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Suite à cela, les policiers en colère s’étaient rassemblés un peu partout en France et avait jeté symboliquement à terre leurs menottes pour faire part de leur mécontentement.point 244 | 1

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