Alors que l’on croyait que Manuel Valls avait disparu de la
scène politique française pour se consacrer à sa nouvelle vie Catalane, où il a été battu lors des municipales de Barcelone au mois de mai dernier, il semble préparer un retour en douceur vers la France…
Manuel Valls veut être « utile » à Emmanuel Macron
L’ex Premier ministre du gouvernement a affirmé ce vendredi 6 mars qu’il n’avait jamais rompu avec la politique française et qu’il voulait être utile à Mr Macron et au débat en France. Cependant, il a confié que (pour le moment ?) il n’était candidat à rien.
Lorsqu’il a été interrogé sur une possible entrée au gouvernement, il a expliqué que ce choix était celui du Président et de son Premier Ministre et a déclaré: « Je ne suis candidat à rien. Je n’ai pas de plan. Je n’exclus rien et ne sais pas de quoi sera fait l’avenir ».
Manuel Valls a ensuite ajouté: « C’est d’abord le débat politique en France qui me passionne car c’est ma vie. Je ne suis pas en exil, d’ailleurs je n’ai pas disparu et viens régulièrement à Paris. Je n’ai pas rompu avec cette ville, ni avec la politique française. J’aimerais partager mes réflexions car j’estime qu’à 57 ans je ne suis pas totalement terminé et je peux apporter des réponses au débat. »
L’ex numéro 2 du gouvernement de François Hollande a ensuite confié qu’il avait des contacts réguliers avec Emmanuel Macron ainsi qu’avec le président de l’Assemblée Richard Ferrand, Gilles Le Gendre mais aussi avec les anciens socialistes Didier Guillaume, Jean-Yves Le Drian, Gérald Darmanin ou Jean-Michel Blanquer…
Manuel Valls vers un retour à la tête du gouvernement ?
Pour le moment, il n’a pas l’intention de rejoindre l’équipe d’Emmanuel Macron mais a confirmé que s’il avait l’occasion d’être utile aux Français, il sera là pour aider grâce à son expérience, ses réflexions, ses propositions et ses prises de position.
Quand il a été interrogé au sujet de la réforme des retraites, il a expliqué que c’était « légitime de la part de l’exécutif de vouloir mettre en œuvre cette réforme » et que l’utilisation du 49.3 n’était pas quelque chose antidémocratique…
On peut donc déjà constater que Manuel Valls est sur la même longueur d’onde que la politique d’Emmanuel Macron !