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Ségolène Royal a déclaré que Mila, l’adolescente menacée de mort, manquait de respect

Image de ERIC PIERMONT / AFP


Dimanche 2 février, Ségolène Royal a évoqué l’affaire Mila dans l’émission de France 3 «Dimanche en politique» et trouve que c’est «une

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adolescente qui manque de respect». La lycéenne avait tenu des propos choquants sur l’islam dans une vidéo sur les réseaux sociaux qui lui avait valu des menaces de morts.

 

L’adolescente Mila est menacée de mort suite à ses propos sur l’islam

 

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L’ancienne ministre de l’Environnement a déclaré dimanche au sujet de la lycéenne Mila que c’est «une adolescente qui manque de respect» et elle ne souhaite pas que celle-ci soit «érigée en parangon de la liberté d’expression».point 214 |

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L’adolescente avait violemment critiqué l’islam dans une vidéo sur les réseaux sociaux et subi des insultes et des menaces de morts en retour.point 127 | Ségolène Royal a aussi indiqué qu’elle était contre le soutien à l’adolescente avec le hashtag #JeSuisMila.point 228 | 1

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Mila, qui habite en Isère, avait déclaré dans sa vidéo sur Instagram il y a une quinzaine de jours : «L’islam est une religion de haine. Le Coran c’est de la merde […] Votre religion c’est de la merde, votre Dieu je lui mets un doigt dans le trou du cul, merci au revoir». Elle est à présent déscolarisée, depuis cette affaire et attend une solution de la part du rectorat de l’académie de Grenoble.

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Suite à cette affaire, le parquet de Vienne avait ouvert une enquête pour «provocation à la haine à l’égard d’un groupe de personnes, en raison de leur appartenance à une race ou à une religion déterminée». Celle-ci a été classée sans suite mais les enquêteurs cherchent maintenant les personnes qui ont menacé de mort l’adolescente. Mila a d’ailleurs déposé une plainte.

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Les propos de Ségolène Royal sur l’affaire Mila sont critiqués

 

L’ancienne ambassadrice des pôles a déclaré dans l’émission «Dimanche en politique» ce dimanche : «Il y a une liberté de critiquer les religions mais moi je refuse de poser le débat sur la laïcité à partir des déclarations d’une adolescente de 15 ans parce que ce n’est pas à partir de comportements comme ceux-là qu’on peut poser sérieusement la question de la laïcité».

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Ségolène Royal s’est montrée très critique envers la lycéenne et a ajouté : «Critiquer une religion, ça n’empêche pas d’avoir du respect, ça n’empêche pas d’avoir de l’éducation, de la connaissance, d’être intelligent par rapport à ce qu’on dit.point 459 |

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Une adolescente, qui est peut-être encore en crise d’adolescence, si elle avait dit la même chose sur son enseignant, sur ses parents, sur sa voisine, sur sa copine, qu’est-ce qu’on aurait dit ? On aurait dit simplement : ‘un peu de respect’».point 235 | 1

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Suite aux déclarations de l’ancienne ministre de l’Environnement, plusieurs personnalités ont réagi. Par exemple, le philosophe Raphaël Enthoven a tweeté : «Non vous n’êtes pas Mila, Mme Ségolène Royal. Vous n’avez aucun courage. Vos contorsions renseignent uniquement sur le sens du vent».

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Amine El-Khatmi, le président du Printemps républicain, a aussi déclaré à l’encontre de Ségolène Royal : «Je me suis toujours gardé de critiquer publiquement Ségolène Royal par respect pour les années passées à militer dans son sillage mais le spectacle qu’elle offre depuis quelques semaines est proprement désolant».

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Mais l’ancienne ministre de l’Environnement n’est pas la seule à avoir eu des propos controversés au sujet de l’affaire Mila. Nicole Belloubet, ministre de la Justice, a créé la polémique cette semaine en assimilant la critique des religions à «une atteinte à la liberté de conscience».

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