X
    Categories: ActusSanté

StopCovid : Décryptage de l’application pour smartphone validée par le Parlement


Afin de suivre l’épidémie de coronavirus, le gouvernement français a annoncé le 8 avril dernier le développement de l’application pour téléphone portable

ADVERTISEMENT

StopCovid, destinée à alerter les utilisateurs qui auraient été en contact avec une personne infectée par le coronavirus.

Elle a déjà été testée depuis l’assouplissement des mesures de confinement le 11 mai dernier.

StopCovid, qu’est-ce que c’est ?

L’application StopCovid est conçue pour être utilisé par tous les français, à condition qu’il dispose d’un smartphone doté de la technologie Bluetooth.

ADVERTISEMENT

L’application de « recherche de contacts » est disponible sur Android et les systèmes iOS sont gratuits à télécharger. Elle utilise le bluetooth plutôt que la géolocalisation pour identifier les utilisateurs à proximité. Son utilisation n’est pas obligatoire.

ADVERTISEMENT

Lorsqu’un téléphone identifie un utilisateur proche qui possède l’application StopCovid, grâce à la connexion sans fil Bluetooth.

Si une personne développe des symptômes qui sont confirmés par un test médical, le laboratoire donne au patient un code QR à enregistrer dans son téléphone.

ADVERTISEMENT

Cette information est centralisée sur un serveur qui envoie des alertes à toute personne qui s’est trouvée à moins d’un mètre de la personne infectée, pendant plus de 15 minutes, au cours des 14 derniers jours.

Comment fonctionne l’application ?

Il vous faut tout d’abord télécharger sur votre portable l’application StopCovid selon votre système d’exploitation : le Google Play pour Android ou Apple Store sur Iphone.

ADVERTISEMENT

Dès la première page, le consentement de l’utilisateur est requis puisqu’il doit cliquer sur « Je veux participer » avant de pouvoir continuer. On est ensuite prévenu que le Bluetooth du smartphone sera utilisé et du principe de fonctionnement global de l’application. L’utilisation des données est détaillée, il vous faut alors accepter les conditions d’utilisation.

ADVERTISEMENT

L’étape suivante consiste à autoriser « les contacts Bluetooth ». Il est précisé une nouvelle fois que la géolocalisation ne sera pas enregistrée. Si vous n’avez pas autorisé l’application à fonctionner en arrière-plan, elle vous est demandée. Il faut enfin accepter les notifications. Les gestes barrières sont rappelés, avant d’activer StopCovid.

ADVERTISEMENT

Une fois configurée, l’application vous présente alors trois options : « Protéger », « Me déclarer » et « Partager ». La page d’accueil correspond à « Protéger » et  donne accès immédiatement à une option pour désactiver StopCovid. Il est également possible de gérer ses données et de revoir les conditions de collecte et de stockage des données.

ADVERTISEMENT

« Me déclarer » permet de signaler que l’on a effectué un test positif à la Covid-19. Il faut alors saisir ou scanner le QR code, ou un code traditionnel, transmis par le laboratoire. « Protéger » consiste à partager l’application avec ses proches. Un petit onglet « A propos » permet à tout moment d’accéder aux informations de l’application mais aussi de donner son avis.

ADVERTISEMENT

L’application est-elle efficace ?

Plusieurs experts estiment qu’un seuil critique d’utilisateurs doit être franchi pour obtenir un résultat acceptable: au grand minimum 60%, voire 80% de la population devrait être équipée de l’application, idéalement, bien sûr, 100%.

ADVERTISEMENT

De plus, le protocole Bluetooth n’est pas infaillible quant à la distance de détection, puisque celle-ci dépend de plusieurs paramètres relevant de l’environnement naturel et humain, ainsi que de la qualité des puces employées.

ADVERTISEMENT

Toutefois, en Corée du Sud, pionnier dans l’utilisation de cette application, son usage est considérée comme l’élément clé pour endiguer la pandémie.

L’application comporte-t-elle des risques ?

Les codes utilisateurs sont échangés et stockés automatiquement. Ils sont conçus pour changer régulièrement afin que les utilisateurs restent anonymes.

ADVERTISEMENT

Pourtant, l’application a déjà reçu une réaction négative de la part des groupes de défense des droits qui l’accusent d’être un outil de surveillance de masse.point 159 | Un groupe de citoyens français appelé Quadrature du Net a lu le rapport de la Cnil publié mardi, et a souligné un certain nombre de préoccupations.point 286 |

ADVERTISEMENT

L’un d’eux est la présence dans le code d’un « informateur » appelé « recaptcha » exploité par Google.point 117 | 1

À lire aussi :

Covid-19: Où pourra-t-on voyager cet été en Europe?