À présent que l’intérêt pour Mars augmente, l’Agence spatiale européenne (ESA) est prête à passer à la prochaine étape grâce à son rover ExoMars.
Il s’agit du premier rover européen et il a été surnommé « Rosalind Franklin ».
Le véhicule a été présenté par les ingénieurs britanniques d’Airbus et, lors de son lancement en juillet 2020, il passera neuf mois sur la planète rouge. Une fois là-bas, le rover se lancera dans sa mission première qui consiste à déterminer si la vie existe bel et bien sur Mars.
Regardez la vidéo du rover ci-dessous.
Crédit vidéo: Rumble
Colin Paynter, directeur général d’Airbus Defence and Space au Royaume-Uni, a déclaré : « Voir Rosalind Franklin quitter finalement les usines d’Airbus est un grand moment et je tiens à remercier toutes les équipes impliquées pour les efforts qu’elles ont déployés. »
Le rover subira d’abord des tests cruciaux à Toulouse, en France, avant de se diriger vers Mars. Les instruments fournis dans le rover aideront les scientifiques à effectuer une exploration étape par étape qui devrait permettre, espérons-le, de donner des indices sur l’existence ou non de la vie sur Mars.
C »est un outil essentiel de 2 mètres qui permettra aux scientifiques d’accéder à des parties de la surface martienne qui n’ont pas été endommagées par les radiations. En effet, tout indique que la surface martienne est hautement radioactive, ce qui rend peu probable la présence de vie en surface.
La semaine dernière, les « yeux » du rover ont été installés. Ce sont des caméras précises qui aideront à rechercher et à détecter tout signe de vie. Le système de caméra s’appelle Pan-Cam et a été conçu par une équipe de l’Université de Londres. Ils ont expliqué que le travail était « étonnamment simple », mais qu’ils devaient concevoir les caméras de manière à pouvoir survivre à l’épuisant voyage sur Mars.
Ce n’est pas seulement le rayonnement et la distance qui doivent être pris en compte, mais également les températures qui peuvent descendre jusqu’à -130 degrés la nuit et atteindre 20 ° C le jour, a expliqué Mary Carter, chargée de projet Pan-Cam.
Les essais à Toulouse détermineront si le rover survivra après son atterrissage sur Mars en mars 2021, un an après son lancement.
Graham Turnock, PDG de l’Agence spatiale britannique, a déclaré : « Alors que nous remettons le rover en France pour les derniers essais, nous devons célébrer les énormes efforts de centaines de personnes à travers tout le Royaume-Uni qui ont participé à sa conception et à sa construction. »
Le Dr. David Parker, directeur de l’exploration humaine et robotique à l’Agence spatiale européenne, a déclaré : « Nous sommes impatients de terminer les dernières séries d’essais avant que le rover ne soit déclaré prêt à s’envoler pour Mars. »
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