Co-fondée par Dieter Grams et Brick Owens, la marque Bstroy a envoyé des mannequins sur le podium avec des sweatshirts à capuche avec les inscriptions Virginia Tech, Sandy Hook, Stoneman Douglas et Columbine, quatre écoles où ont eu lieu des fusillades aux États-Unis.
Il y avait des trous dans les sweatshirts, suggérant probablement des impacts de balles après la mort de 32 personnes en Virginie, en 2007, 13 à Columbine en 1999, 17 au Stoneman Douglas en Floride et 27 à l’école élémentaire de Sandy Hook en 2012.
Sur Instagram, un internaute a commenté sur une des photos de la marque : « Profitez bien de ces tragédies. Les gars qui vont porter ce sweat à capuche ne sont pas des activistes qui veulent se faire connaître. Ils sont juste là pour faire du business. C’est du matérialisme, pas du militantisme. »
Mais certaines personnes ont suggéré que c’était un moyen pour la société d’aider la mémoire des victimes à survivre.
L’un d’eux a écrit : « Ne les laisse pas oublier, mon frère. »
Face à la polémique grandissante, les designers ont dû expliquer leur pensée derrière cette nouvelle collection controversée : « Parfois, la vie peut être douloureusement ironique. Comme l’ironie de la mort violente dans un endroit que vous considérez comme un environnement sûr et contrôlé, tel que l’école. »
« Nous sommes rappelés à tout moment de la fragilité, de la brièveté et de l’imprévisibilité de la vie, mais nous sommes également conscients de son potentiel infini. C’est ce cela qui crée le mouvement circulaire qui est le cycle de la vie.
« Le nirvana est l’objectif que nous espérons atteindre grâce à la méditation et à des pratiques saines contrecarrant nos habitudes destructrices. Samsara est le cycle que nous devons transcender pour atteindre le Nirvana. »
Cependant, leurs explications ont suscité encore plus de critiques de la part des gens.
Une personne a commenté : « Le meurtre sans pitié d’enfants dans leurs salles de classe n’est pas un « voyage de l’âme « . Les membres de la famille des victimes de ces tirs ont exprimé la douleur qu’ils ont ressentie. Leur voix compte plus que le message pseudo-spirituel que vous pensiez faire. »
Un autre écrivait : « Ceci est mon exemple professionnel illustrant une nièce de 14 ans assassinée à Parkland. Elle aspirait à être un designer comme vous. Vous profitez de sa mort. Honte à vous. Aujourd’hui, je porte ses créations car elle ne le peut pas. Rappelez-vous son nom – Gina Montalto. »
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Crédit vidéo: Rumble