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Violences à Washington: selon Le Pen, Trump n’a «pas mesuré la portée de ses propos»

Image de BFMTV


Marine Le Pen a réagi suite aux images chocs des violences à Washington.

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La présidente du Rassemblement National (RN) tacle Donald Trump et reconnaît pour la première fois la victoire de Joe Biden à la présidentielle américaine.

 

Marine Le Pen reconnaît la victoire de Joe Biden

 

Ce jeudi 7 janvier, Marine Le Pen s’est exprimée au sujet des violences qui ont eues lieu à Washington. Selon elle, Donald Trump n’a « pas mesuré la portée de ses propos sur une partie » de ses partisans qui ont envahis le Capitole, ce mercredi. Pour la première fois, la présidente du RN a également reconnu la victoire de Joe Biden à l’élection présidentielle américaine.

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« Manifestement, il [Donald Trump] n’a pas mesuré la portée de ses propos sur une partie de ces gens que la défaite a exacerbée », a déclaré sur France 2 la candidate à la présidentielle de 2022.

Marine Le Pen a indiqué qu’on a « le droit de contester une élection devant les tribunaux », mais « à partir du moment où la certification des votes est effectuée, il n’y a aucune difficulté, pour moi et pour quiconque d’ailleurs, pour admettre que Joe Biden est président des Etats-Unis ».

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Marine Le Pen est « extrêmement choquée » par ces violences

 

Jusqu’à présent, la dirigeante du parti d’extrême droite n’avait pas voulu reconnaître la victoire du démocrate Joe Biden à la présidentielle américaine. Marine Le Pen évoquait notamment les recours judiciaires lancés par Donald Trump contre une prétendue « fraude » lors des élections.

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Suite aux émeutes du Capitole par des partisans pro-Trump, la présidente du RN s’est dite « extrêmement choquée par [les] images de violence » à Washington. « Dans une démocratie, on doit défendre le droit évidemment de contester, le droit de manifester, mais pacifiquement », a-t-elle déclaré.

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Emmanuel Macron qui a lui aussi réagi suite à ces violences, a notamment appelé à « ne rien céder » face à la « violence de quelques-uns qui veulent remettre en cause » la démocratie. Marine Le Pen espère seulement que le président français n’aura « pas la tentation d’importer en France le pire de ce que l’on fait aux Etats-Unis, c’est-à-dire la division ».

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